Révélation n Révélée à l'aller, l'équipe saïdie confirme de plus en plus, en ce début de la phase retour, en livrant des prestations de haute facture. S'il est un président de club en Algérie aux anges, c'est bel et bien celui du MCS, le Dr Faouzi Benhamza, qui mène à merveille sa mission à la tête du club saïdi depuis le début de saison. L'équipe drivée par Hammouche a donné du fil à retordre aux cylindrées de la Une dont le CRB et la JSK jeudi dernier. «Je crois que nous avons mérité la victoire même si le leader n'a pas démérité puisqu'il est revenu au score, mais la volonté de notre équipe a pris le dessus en fin de match où nous étions certes dominés puisque chaque équipe a eu sa mi-temps», nous a déclaré le président du MCS. S'agissant de l'avant-match, notre interlocuteur a affirmé que son équipe a fait face à une forte pression : «Nous appréhendions surtout l'arbitrage quant à la pression, nous avons tenté, par tous les moyens, de calmer nos joueurs en leur demandant de jouer comme d'habitude et de faire de leur mieux pour ne pas avoir à le regretter par la suite. Leur réponse a été : nous gagnerons président». Quant au déroulement du match, Benhamza n'a pas nié qu'il a toujours fait confiance à son équipe et surtout à son entraîneur : «J'ai toujours préconisé le renouveau et le rajeunissement et c'est pour cela que j'encourage ce jeune entraîneur qui fait du bon travail. Le MCS évite de recruter quatre à cinq coachs par saison, car nous n'en avons pas les moyens, en outre il faut donner leur chance aux jeunes entraîneurs qui ont des capacités comme c'est le cas de Saïb et autres Bougherara qui réalisent de belles choses avec leur club». Pour ce qui est de la réussite de son équipe, il n'y va pas par quatre chemins pour l'expliquer. «Faire sans les vedettes et assurer la bonne marche du groupe n'est pas difficile et porte ses fruits. Pourvu que l'entente demeure et la confiance aussi et c'est notre devise au MCS», a-t-il affirmé. S'agissant de l'arbitrage montré du doigt par la JSK, le premier responsable du club saïdi a tenu à apporter son point de vue : «Je ne veux pas entrer dans cette polémique, car nous avons toujours respecté l'éthique. L'arbitre est faillible, car c'est un humain. Quant au but de la JSK, j'étais loin de l'action et je ne pouvais le voir pour juger s'il y avait hors jeu ou pas. Il faut savoir que nous méritions aussi un penalty et j'ajouterai aussi que si Hamidi avait marqué le troisième but, le K.-O. aurait été donné bien avant la pause. Malgré tout, la JSK mérite tout notre respect.» Benhamza est revenu sur les supporters du club et sur d'autres sujets concernant son club : «Les supporters qui ont passé une nuit blanche ce jeudi-là n'ont pas manqué d'applaudir la JSK et surtout son président très estimé à Saïda, ville sportive de par ses enfants qu'elle a donnés à la gymnastique, au handball et dans d'autres disciplines. La JSK a porté haut les couleurs nationales et il est de notre devoir de la supporter en tant que telle. Quant à mon équipe, on a toujours exigé d'elle le beau jeu à l'extérieur pour qu'elle soit la véritable ambassadrice de toute la région de Saïda même si elle manque cruellement de moyens. A ce titre, je lance un appel aux notables de la ville d'aider le club qui en a vraiment besoin, car donner de la voix uniquement ne suffit pas pour que l'équipe aille de l'avant». Enfin, pour ce qui est de l'objectif du club, Benhamza ne nie pas que le maintien reste toujours le but à atteindre, le reste viendra après.