«Suite à votre article sus-cité concernant l'enfant Mohamed Sardoun, amputé des quatre membres et hospitalisé depuis le 07 janvier 2007 à la Clinique centrale, on vous remercie pour le lancement de l'appel de son père pour l'aider à appareiller son fils ainsi que pour votre reconnaissance du dévouement du personnel de la Clinique centrale. Cependant, je tiens à vous préciser que le coordinateur de la Clinique fait partie de ce personnel et qu'il est tout aussi dévoué pour les patients brûlés depuis 1974 (date d'ouverture du Centre national des brûlés à Bab El-Oued avec mon maître le Professeur Bouayad Agha Rachid) et en interdisant le reportage filmé à votre collègue, il n'a fait qu'appliquer la loi qui exige une autorisation préalable de notre tutelle (MSP). On aurait souhaité que l'auteur de l'article traite de bêtise humaine les personnes négligentes qui ont laissé traîner un câble de haute tension qui a causé l'électrisation du petit Sardoun et non pas le coordinateur de la Clinique des brûlés qui n'a fait qu'appliquer le règlement.»