Résumé de la 28e partie n Zoulikha persuade Mériem de demander la main de Zohra. Quelques mois après, Mériem meurt. La maison reste aux mains de Zohra. Les années ont passé. Zohra a trois enfants et elle songe à en avoir un quatrième. Rachid a acheté un commerce et on peut dire que les affaires vont bien pour lui. Un soir, un parent vient à la maison. — Ma mère est en train de mourir, elle voudrait te voir ! — Je viens également, dit Zohra Ni Rachid ni Zohra ne se souviennent de cette parente : mais comme elle demande à voir Rachid, il n'a pas hésité à aller au chevet d'une moribonde. A la maison, la malade est dans son lit et geint doucement. — Je suis là, ma tante, qu'as-tu à me dire ? La femme lui prend la main. —Mon pauvre enfant, je te demande pardon ! — Pardon, dit Rachid, mais pourquoi ? — Pour un mal que je t'ai fait ! — Tu ne m'as fait aucun mal… Je ne me souviens même pas de toi ! — Je suis la cause de ton malheur… Mais je ne te dirai rien, tant que tu ne m'auras pas pardonné ! Rachid est intrigué. — Pardonne-lui et elle nous dira tout ! — Alors, je te pardonne, dit Rachid La vieille ferme les yeux et commence sa confession. — Je ne voulais pas aller dans la mort avec ce poids… Mon fils, c'est moi qui ai révélé que toi et Nadia étiez frères de lait ! — Je ne m'en souviens pas ! — Eh bien, mon fils, c'est faux ! Rachid la regarde. — Oui, dit-elle, c'est Zoulikha, la marieuse, et Fatma, la mère de ta femme, qui ont tout combiné pour que tu l'épouses ! Rachid s'effondre. Zohra se met à trembler comme une feuille. — On rentre, dit-il Elle s'attend au pire. Elle tombe à ses genoux et lui demande pardon. — C'est ma mère la fautive ! — Et dire que grand-mère est morte sans avoir appris la vérité ! Zohra s'attend au divorce et Rachid le lui dit. — Si Nadia n'était pas mariée, je t'aurais répudiée et je l'aurais épousée ! Et puis, il y a aussi les enfants que je ne voudrais pas priver de leur mère. Mais à partir d'aujourd'hui, je ne veux plus avoir affaire ni à toi ni à ta famille ! Reste dans ton coin et ne t'avise plus à me parler ! Et il en fut ainsi (à suivre...)