Résumé de la 20e partie n Zoulikha ne s'avoue pas vaincue : elle espère encore coller Zohra à Rachid qui, lui, veut épouser sa cousine Nadia. Zoulikha s'invite chez Rachid le vendredi suivant. Mériem est contente de lui parler de Nadia, et, cette fois, la marieuse ne dit rien. Rachid entre et prend le café avec elles. — C'est ton couscous que je voudrais prendre, dit Zoulikha Rachid rit. — C'est pour bientôt, dit Mériem — Ah, mon fils, il faut donner de la joie à ta grand-mère, tant qu'elle est encore en vie ! — J'espère bien prendre ses enfants sur mes genoux ! — Tu les prendras, dit Zoulikha. A ce moment-là, on frappe à la porte. — Ne te dérange pas, dit Rachid à sa grand-mère. Je vais ouvrir ! Zoulikha tend l'oreille. Rachid ouvre. Elle entend la voix de Fatma. — C'est Fatma qui est là ? — Je crois bien, dit Mériem — Ah, quel plaisir, voilà longtemps que je ne l'ai rencontrée ! Fatma arrive, suivie de Zohra. C'est une longue séance d'embrassades. — Ah, quel plaisir de te revoir ! — Je ne pensais pas te trouver ici, Zoulikha ! — Je suis contente de te revoir ! — Asseyez-vous, dit Rachid. Les nouvelles arrivées s'assoient. — Du café ? — Oh, on se repose un peu, dit Fatma Elle regarde Mériem. — Zohra a fait un gâteau, alors j'ai pensé à en apporter à Mériem et à Rachid… — Comme c'est gentil ! dit Mériem — Montre-nous ce gâteau, dit Zoulikha Fatma, sans se faire prier, pose le gâteau sur la table. Zoulikha l'ouvre. — Oh, quelle merveille ! Fatma s'approche. — On dirait qu'il a été acheté dans une boulangerie ! Fatma est déçue par la remarque. — Je vous jure que c'est Zohra qui l'a fait ! Zoulikha relève la remarque. — J'ai déjà vu cette petite travailler à la maison ! — Je n'en doute pas, je n'en doute pas, dit Mériem qui se rend compte qu'elle vient de commettre une bourde. — Et croyez-moi, dit Zoulikha, Zohra est capable de mille et une merveilles ! Elle regarde fixement Rachid. — Cette fille est un vrai trésor ! (à suivre...)