Résumé de la 34e partie n Ali et Alia, l'oncle et la femme de l'oncle de Sabrina, sont venus en visite… pour demander sa main. Quoi ! s'écrie Sabrina. Ali sourit. — N'est-ce pas une surprise ! Alia renchérit. — Nous savons que vous vous connaissez depuis l'enfance… Quoi de plus naturel que de songer à vous unir ! Sabrina regarde du côté de sa mère. Comme elle se contente de sourire, c'est l'image de Mohammed qui lui vient à l'esprit. Le pauvre, il doit l'attendre et voilà qu'on veut la marier à son cousin. — Alors, qu'est-ce que tu en dis ? La jeune femme éclate. — Mais je ne veux pas me marier ! — Quoi ! s'écrie l'oncle. — Mon Dieu, quelle réaction ! dit Alia. — Je ne veux pas me marier… J'ai mes études à terminer ! L'oncle sourit. — Ce n'est que cela ? Rafik saura attendre… — Ce n'est pas possible… — Mais où est le problème ? Tu accordes ta main à notre fils, dit Alia, le mariage se célébrera quand vous pourrez ! Sabrina secoue la tête. — Je ne veux pas me marier ! L'oncle se met à la gronder. — Voyons… Qu'est-ce que c'est que ces façons de penser… Tu es grande maintenant… Et la meilleure des choses que nous ayons à t'offrir, c'est un soutien… — Je n'ai pas besoin de soutien ! Ali se dresse. — Quoi, tu n'as pas besoin de soutien… Et la promesse que j'ai faite à mon frère mort de m'occuper de toi et de ta mère ! — Je ne veux pas me marier ! répète Sabrina. — Tu ne comprends pas que c'est ton cousin et que tu ne saurais le refuser ? dit Alia. Djazia intervient. — Laissez-là… Elle est émue ! Ali regarde sa belle-sœur. — Tu sauras la rendre à la raison ? — Bien sûr ! — Alors nous te la confions ! Et il se retourne vers Sabrina. — Crois-moi, ma fille, ton cousin est le plus beau parti qui soit pour toi ! (à suivre...)