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Entretien - Othman Bendaoud
«J'ai une préférence pour le théâtre»
Publié dans Info Soir le 10 - 02 - 2008

Portrait n Othman Bendaoud nourrit une inconditionnelle passion pour les arts scéniques, notamment pour l'art du cirque.
«Entre le théâtre, la télévision ou le cinéma, c'est le théâtre que je choisirai», a déclaré à InfoSoir Othman Bendaoud, acteur, «car, a-t-il poursuivi, le théâtre est une école. La scène forme le comédien.» Othman Bendaoud a, ensuite, indiqué que «la scène est en moi», ajoutant aussitôt : «Quand je rentre dans un théâtre, je tremble. La scène me manque.»
Diplômé de l'Ecole nationale d'art dramatique, Othman Bendaoud s'illustre dans Les folies berbères, un spectacle musical qui, ayant vu le jour au début des années 1990, continue, encore aujourd'hui, à connaître un succès renouvelé.
«C'est par rapport au public qu'on joue le même spectacle», a-t-il fait constater, ajoutant : «C'est un plaisir de le rejouer, de retrouver un public demandeur.» Othman Bendaoud qui partage la scène dans Les folies berbères avec les frères Mesbah, a confié qu'un projet d'un autre spectacle musical est en cours. «Il y a en effet un autre projet d'ici à l'année prochaine. On a une ligne directrice. Mais avant de le mettre en exécution, on aimerait bien sortir Les folies berbères sur DVD. Pour ce faire, on essaie d'entrer en contact avec des producteurs et leur proposer l'idée. Notre souci est de l'archiver», a-t-il livré. Ayant une formation théâtrale, c'est à la télévision qu'il brille. Sa rencontre avec Djaâfar Gacem, le réalisateur, fait de lui un acteur. Il campe d'abord des rôles dans le célèbre sit-com Nass Mlah City. Puis, en 2007, il s'engage dans une nouvelle aventure, acquiert une expérience nouvelle : il incarne le personnage principal, celui de Malek, dans Maouïd maâ el kadar, un feuilleton réalisé par Djaâfar Gacem et diffusé, en 2007, durant le ramadan.
A temps perdu, il tourne des spots publicitaires. S'exprimant sur Les Fennec d'or, une cérémonie annuelle (cette année elle est prévue pour le 28 février) venant récompenser les meilleures productions télévisuelles, Othman Bendaoud pour qui cette initiative s'avère importante dans la mesure où elle consiste à encourager la création et la production télévisuelle, a dit : «Je suis invité, mais j'ignore sincèrement si je suis nominé.» S'agissant du feuilleton, l'acteur dira qu'il est retenu. Toutefois, l'on devine – et ce n'est un secret pour personne – que l'acteur y est nominé dans la catégorie meilleur acteur, puisqu'il interprète le personnage principal d'un feuilleton ayant connu un franc succès auprès des téléspectateurs. L'on devine également, et on l'espère pour lui, qu'il remportera un trophée. Car son jeu s'est révélé dans le feuilleton authentique, attachant et émouvant.
l Othman Bendaoud est un personnage de télévision, mais il penche plus pour le théâtre, mais pas pour n'importe quel théâtre. C'est un genre bien particulier. «Je suis professeur de cirque», a-t-il précisé, ajoutant : «Je suis clown». Sa profession, Othman Bendaoud l'exerce en France. Il est intermittent du spectacle. Son rêve est d'ouvrir à Alger une école de cirque, car, a-t-il dit, «le cirque est aussi un théâtre, un clown est un comédien, un artiste». Jugeant que l'art du cirque aide à développer la motricité ainsi que la création artistique chez l'enfant, Othman Bendaoud regrette cependant que la culture du cirque, qui est une forme de spectacle scénique à part entière puisqu'elle s'inspire de la Commedia Dell' Arte, n'est pas développée en Algérie. «Chez nous, un clown a une connotation péjorative, il est mal vu. Mouharidj, clown en arabe, est un mot qui blesse», a-t-il déploré, ajoutant : «Aux yeux de tous, le rôle du clown consiste à faire le drôle, voire le pitre.» Serait-elle une raison pour laquelle un clown est connu pour être triste ? «Le clown est triste», a-t-il reconnu. Et de confier : «Je suis triste, c'est triste comme métier parce qu'un artiste travaille avec ses sentiments. Il m'arrive de rester seul, à me regarder devant le miroir. Il m'arrive, à ce moment-là, de pleurer.» C'est parce qu'il s'agit aussi d'un métier ingrat : le public voit en un clown non pas un artiste mais un personnage comique. Ainsi, comme tout artiste, Othman Bendaoud se sent seul, incompris, parfois décalé, ignoré. «Mais un artiste a besoin aussi d'être seul, car dans sa solitude il se nourrit d'inspiration», a-t-il noté. En somme, il se régénère dans une mélancolie poétique.


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