47 lauréats et lauréates d'Alger dont 22 professeurs et 25 docents du concours national de recrutement de docents et de professeurs hospitalo-universitaires, ont été honorés, hier à la faculté de médecine. La cérémonie s'est déroulée à l'amphithéâtre C du département de médecine Mohamed Maherzi et ce, à l'occasion de la sortie de la session 2007. Précisant que 157 candidats ont participé au concours organisé en novembre dernier, le chef de département de la faculté de médecine, M. Anan a précisé que parmi ce nombre127 ont été admis dont 56 docents et 71 professeurs,et ce, à l'échelle nationale. Tout en précisant également que 58 sont de la faculté d'Alger et 11 de l'hôpital central de l'armée, M. Anan a félicité ceux et celles qui ont remporté ce concours, en procédant, comme de tradition, à la remise des diplômes aux heureux lauréats selon leurs différentes spécialités à savoir la médecine légale, la pédiatrie, la cardiologie, la chirurgie générale, l'anesthésie… Par ailleurs, il y a lieu de noter que cette journée a vu la présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, ainsi que du recteur de l'université d'Alger, Tahar Hadjar. Celui-ci s'est dit satisfait de ce nouveau renfort pour le secteur de la santé, et a estimé que «le niveau de la médecine dans notre pays est l'un des meilleurs à l'échelle mondiale» mettant l'accent sur le niveau de l'encadrement «01 enseignant pour 10 étudiants de médecine». Dans le même registre, le doyen de la faculté de médecine a estimé que cette entité comptabilise, 300 professeurs, 88 docents et plus de 1000 maîtres assistants. ce potentiel pourra, poursuit-il, assurer la qualité de la formation des futurs médecins et spécialistes. Dans le même ordre d'idées, l'intervenant a, par ailleurs, rappelé qu'une nouvelle faculté de médecine sera bâtie d'ici à deux ans à Ben Aknoun. M. Anan n'a enfin pas manqué de rendre hommage au défunt Dr Abdelkrim Ouchfoun. Une minute de silence a été ainsi observée à la mémoire de cet ex-enseignant d'épidémiologie, qui, a rappelé M. Anan, était un homme de terrain qui a incarné tout au long de sa carrière, un symbole de sacrifice et de générosité pour la cause humanitaire.