«Je vous invite à revoir les images de la télévision et vous allez vous rendre compte qu'il n'y avait pas de penalty», a déclaré Mustapha Biskri en guise de réponse aux journalistes venus l'interviewer à la fin du match qui a opposé son équipe, l'OMR El-Annasser, à l'USMAn, jeudi dernier, à Annaba. Le coach de l'OMR n'a pas mâché ses mots et encore moins son président Malek Attia qui a fustigé l'arbitre de la rencontre, M. Ouchène, pour avoir «offert» un penalty douteux à l'équipe locale. Le président de l'OMR s'est même dit offusqué par l'arbitrage de ce monsieur estimant que sa décision était loin d'être une erreur d'appréciation, soit en deux mots et tacitement : M. Ouchène a triché, pour ne pas dire est un «vendu». Par ailleurs, Attia s'interroge sur la désignation d'un arbitre de l'est du pays pour officier une rencontre entre un club de cette région et un autre du centre du pays, mais surtout sur la présence du président de l'USMAn Aïssa Menadi sur la main courante alors qu'il est suspendu par les instances du football qu'il a ignorées par arrogance et défi. «C'est vraiment une mascarade ce qui arrive dans notre football, souligne M. Attia, un président qui se balade un peu partout sur la touche et même derrière la cage de son gardien sans que les arbitres bronchent, y compris l'arbitre délégué. Son statut de député ne lui permet pas de se donner en spectacle et de faire ce qu'il veut sur un terrain de football. C'est grave !» Pour rappel, le président de l'OMR avait écopé de quatre matchs de suspension pour avoir pénétré sur la main courante, au moment où d'autres dirigeants ne sont pas inquiétés.