Le film Les ailes brisées, du réalisateur Roshd Djigouadi, a été présenté hier soir, en avant-première à la salle Cosmos (Riadh El- Feth). Ce long métrage de 1h 39 min raconte le parcours difficile d'un petit garçon, interprété par le jeune acteur Adel Harrat, appartenant à une communauté de «marginaux» vivant à l'intérieur de la décharge publique de Oued-Smar dans la banlieue d'Alger. Téméraire et débrouillard, le petit Adel passe son temps à s'occuper de son père adoptif, interprété par l'acteur Ahmed Benaïssa, qui vit de graves problèmes de santé. Démuni et tirant sa subsistance de la vente d'objets récupérés dans la décharge, Adel se décide à aller chercher du travail dans la capitale où il se livre au commerce de cigarettes, dans la rue, en compagnie d'une personne de sa connaissance. Ce jeune orphelin va, toutefois, rencontrer encore des problèmes que lui créent un groupe de voyous résidant dans le quartier où il a installé «une petite table» pour vendre des cigarettes et sera victime de nombreuses agressions. Par ailleurs, Adel va faire la connaissance d'un couple, interprété par Sid-Ali Kouiret et Aïda Guechoud, qui finira par l'adopter et essayer d'apaiser les souffrances qu'il a endurées. Ce petit garçon de huit ans avait auparavant commis un homicide involontaire en se défendant contre le chef de ce gang. «A travers Les ailes brisées, je voulais relater l'histoire d'une frange de la société qui mène une vie marginale, marquée par une grande détresse», a indiqué Roshd Djigouadi.