Gala n La diva a émerveillé le public en chantant l'amour, la beauté et la paix. La diva de la chanson arabe, Majda Roumi, voix venue du pays du Cèdre, a emporté, tout au long de la soirée, et ce, grâce à sa voix tantôt caressante, tantôt éclatante, l'assistance aux cimes d'une remarquable expression vocalique, lors d'un concert donné, hier, mercredi, à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Ce gala s'inscrit dans le cadre de la tenue de la 5e édition du Fennec d'or. Une manifestation venant récompenser les meilleures productions télévisuelles. Dans un décor oriental sur fond noir traversé successivement par des couleurs vertes et mauves, oranges et roses, Majda Roumi, et après un joli prélude musical dans le genre romance, a fait une entrée triomphale sous les applaudissements du public. «Je suis heureuse de me retrouver, une fois encore, en Algérie, parmi vous», a-t-elle lancé au public. De sa voix cristalline, élégante et sensible, Majda Roumi, en interprétant des chansons de son ancien comme de son nouveau répertoire, des chansons les unes aussi belles que les autres, a embrassé l'ensemble du public, créant ainsi une atmosphère sereine et, parfois, chargée de religiosité. Du haut de la scène, avec son port élevé et vénérable, dans une contenance mesurée mais attachante, Majda Roumi, au visage angélique et d'une grande sensibilité vocale, a chanté l'amour, la beauté et la paix. Ce qui a énormément surpris le public, c'est bien cette capacité vocalique. Majda Roumi jouit effectivement d'une puissante charge vocalique, un don qu'elle a su, tout au long de sa carrière, entretenir ; à aucun moment, elle n'a marqué une pause. Elle a enchaîné d'affilée les chansons qu'elle devait interpréter. Plus tard, Majda Roumi a tenu à accompagner les lauréates de Alhan oua chabab, l'école est de retour. Après que le vainqueur du premier prix de Alhan oua Chabab, Abdellah El Kourd a chanté une chanson tirée du patrimoine algérien Haramtoulik nouâssi, Raja Mezyan a interprété en duo avec Majda Roumi Echamâ du regretté Kamel Messaoudi. La chanteuse libanaise a tenu, avant d'entamer le duo, à s'excuser auprès du public de son accent. Il se trouve que son interprétation s'est révélée notable, voire algéroise. Ensuite, Anissa Chebouba a aussi chanté en duo avec Majda Roumi une chanson de l'artiste libanaise et qui a pour titre Kalimet. Ainsi, Majda Roumi s'est distinguée par une interprétation notamment vocalique très prenante. C'est avec art et raffinement, c'est avec délicatesse et poésie qu'elle a su – et sait – subjuguer le public. Un public qui ne cesse de l'acclamer.