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Mères célibataires : le dilemme
Publié dans Info Soir le 02 - 03 - 2008

Engagement n Les services du Samu assurent le suivi médical, le soutien psychologique et matériel à ces femmes jusqu'à l'accouchement. Certaines continuent à y vivre longtemps encore après l'accouchement.
Les mères célibataires constituent une grande partie des personnes prises en charge au niveau du Samu social. Elles arrivent enceintes, généralement durant les quatre derniers mois de leur grossesse – quand les signes sont apparents – au Samu social afin d'éviter, bien évidemment, le scandale. Elles passent les derniers mois au niveau des chalets du Samu et continuent à y vivre une longue période même après l'accouchement, si elles ne trouvent pas de solutions idoines à leur situation.
Ces jeunes femmes sont victimes d'une confiance aveugle placée en des hommes sans scrupule qui les abandonnent à leur sort après une période d'«union non déclarée». Elles fuient leur famille poussées par la honte et la peur de représailles. Il est vrai que les services du Samu leur assurent tout ce qui est nécessaire durant la période avant l'accouchement ; contrôle et suivi médical, orientation vers l'hôpital de Béni Messous, partenaire du Samu social. Des trousseaux leur sont également offerts. Après l'accouchement, elles reviennent se réinstaller au Samu en attendant de trouver une solution alors que le Samu n'est en principe qu'un centre de tri et d'orientation. «Mais nous ne pouvons tout de même pas mettre ces femmes dehors avec leurs enfants. Et c'est pour cette raison que les chalets accusent un surpeuplement qui atteint parfois des taux de 200%», souligne M. Allilat. Pour regagner leur famille, il faut d'abord abandonner leurs enfants.
Ces jeunes mères se trouvent ainsi dans une situation des plus compliquées.
Djamila, appelons-la ainsi, rencontrée au Samu, s'apprêtait à placer son bébé au niveau de la pouponnière d'El-Biar avant de regagner son domicile familial à Tizi Ouzou. «Ali – c'est ainsi qu'elle a appelé son bébé –, fait partie de moi-même. Je laisse une partie de mon âme et de ma chair à Alger et je ne pourrai jamais être heureuse dans ma vie. Mais les regrets ne servent à rien…», nous dit cette jeune fille de 28 ans.
Les larmes l'empêchent de parler pour quelques secondes. Et puis, elle poursuit : «Il m'a promis le mariage, mais lorsque je l'ai informé que j'étais enceinte, il n'a pas voulu assumer sa responsabilité. Je me suis rendu compte que le nom et l'adresse qu'il m'a donnés au début de notre connaissance étaient faux. Depuis que je l'ai informé de ma grossesse, il n'a plus donné signe de vie… traître.»
Sa mère, sa sœur et son petit frère sont au courant de l'affaire, mais ils lui ont pardonné. «Seul mon grand frère ne sait pas ce qui m'est arrivé. Je vais quand même essayer d'oublier ce cauchemar et refaire ma vie, mais je sais que le reste de mes jours n'aura aucune saveur…»


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