Le problème du relogement devenu crucial, le choix de la réfection de l?ancien parc immobilier semble intéresser les décideurs locaux pour offrir une assiette appréciable de relogement d?urgence à la population sinistrée. Les premiers immeubles ciblés sont naturellement biens de l?Etat. Dans le vieux quartier de Sidi El-Houari, par exemple, des familles sinistrées ont refusé d?être relogées dans le vieux bâti à cause de la dégradation avancée des lieux. Les pouvoirs publics ont donc choisi, depuis un mois, d?appliquer les normes de l?ancien plan urbanistique en y adaptant l?état de fait imposé par une conjoncture particulière. Sur ce point précis, 5 000 autres sinistrés potentiels, occupant 472 immeubles menaçant ruine, attendent d?être relogés par les autorités locales. Rien que pour une quarantaine d?immeubles de la ville d?Oran, l?Opgi et la Banque mondiale avaient débloqué une première tranche de 57 milliards de centimes en 2002?