L'ex-sprinteuse américaine Marion Jones, condamnée en janvier à six mois de prison ferme pour parjure, est entrée dans une prison du Texas, hier, vendredi, pour purger sa peine. Marion Jones, 32 ans, avait été condamnée par la justice américaine à six mois de prison et deux ans de mise à l'épreuve pour avoir menti aux enquêteurs fédéraux. En octobre, lors d'une conférence de presse, l'ex-championne, en larmes, avait reconnu s'être dopée après des années de déni. Ces aveux lui avaient valu de perdre ses cinq médailles, dont trois en or, remportées lors des jeux Olympiques de Sydney (2000) et d'être rayée des annales olympiques. Condamnée le 11 janvier par un juge fédéral, elle avait jusqu'au 11 mars pour se rendre. Jones, qui devra purger une grande partie de sa peine avant de pouvoir être éventuellement libérée pour bonne conduite, souhaitait être incarcérée dans le Texas, près d'Austin, où elle est actuellement installée. L'ancienne sprinteuse a été condamnée pour avoir menti aux enquêteurs fédéraux à trois reprises. D'abord, en novembre 2003, dans le cadre de l'affaire Balco, du nom du laboratoire californien qui a fourni des produits dopants à nombre d'athlètes, puis en août et novembre 2006 au sujet de l'affaire de fraudes bancaires impliquant notamment le père de son premier fils, lui-même ancien sprinteur, Tim Montgomery.