Phénoménal vecteur d'information et de liberté, Internet a aussi son côté sombre. Des criminels, escrocs et pédophiles ont investi la toile et tentent de piéger les naïfs et les enfants, dont le discernement est encore approximatif. Les sites qui font l'apologie du terrorisme fleurissent et sont difficilement contrôlables parce que hébergés à l'étranger. Tous les jours, des images d'attentats, d'explosions, de cadavres calcinés ou mutilés prennent le chemin d'Internet pour recruter de nouveaux candidats au martyr ou plus simplement pour recruter. Ce phénomène, qui fait des ravages dans les pays avancés, n'a pas encore vraiment atteint l'Algérie qui, cependant, prend les devants et se prépare à la parade. Le 18 février s'est tenu, à l'hôtel El-Aurassi, un colloque international sur la cybercriminalité sous le patronage du ministère de la Poste. L'intervention de Bachir Halimi (Excendia, Canada) a été très suivie d'autant que l'intervenant a abordé tous les aspects de la cybercriminalité d'une manière pédagogique et vivante. La Dgsn a délégué deux commissaires de police, ce qui montre l'intérêt qu'elle porte à ce phénomène naissant en Algérie, mais qui risque, accompagnant l'implantation d'Internet, de se développer rapidement.