Résumé de la 3e partie n Subjugué par la beauté des œuvres d'art, Kaltenbrunner, chef de la Gestapo, refuse que la mine soit détruite… Il désobéit donc aux ordres. Mais le débarquement de Normandie change la face du monde. La France est libérée et l'Allemagne se trouve prise entre les deux mâchoires d'une tenaille irrésistible : de l'ouest, arrivent les Alliés – Américains, Anglais, Français, etc. Par l'est, les Soviétiques eux aussi, pénètrent dans le territoire allemand. Déjà, Eisenhower et le commandement allié, conscients de tous les voIs et spoliations, se posent la question de savoir où peuvent être cachées toutes ces merveilles. Pas de doute, il faut, pour des raisons de psychologie et d'équité, retrouver le plus vite possible les œuvres dérobées et les rendre à leurs propriétaires. Un jour, en Bavière, deux GI's qui font une ronde de police, sont abordés par deux Allemandes : elles cherchent désespérément une sage-femme. Les deux Américains s'empressent de les aider et, grâce à eux, la sage-femme est trouvée. Pour les remercier de leur gentillesse, les deux femmes leur disent : «Il y a dans la mine de Merkeers quelque chose qui devrait vous intéresser.» On envoie une patrouille explorer la mine à tout hasard, et on découvre... les lingots d'or de la réserve nazie ! «Mais c'est bien sûr ! Les mines ! C'est sans doute dans les mines que les nazis auront mis leur butin à l'abri. Oui, mais où ?» Les Alliés mettent alors sur pied toute une organisation, constituée d'officiers compétents en matière d'art. L'œuvre sur laquelle se concentrent les recherches est le fameux retable de l'Agneau mystique, de Jan Van Eyck, trésor national belge et orgueil de la cathédrale Saint-Bavon, à Gand. On examine toutes les pistes, en partant des lieux où trésors et collections privées ont été dérobés à leurs propriétaires légitimes. Ce ne sont que des impasses. Jusqu'au jour où un antiquaire luxembourgeois révèle qu'il a entendu parler de stockage dans des mines de sel. La piste se précise. L'un des responsables des opérations de recherche, le capitaine Posey, rencontre un Allemand : Hermann Bunjes, un homme jeune encore, marié et père d'un bébé. Il a accompli tout son temps militaire en France. Ce jeune homme, qui a l'air d'un adolescent, prétend qu'il a fait partie des conseillers de Gœring et d'un certain nombre d'autres chefs nazis dans la constitution de leurs collections d'art. Il a l'air si jeune, si inexpérimenté, qu'on l'écoute d'une oreille distraite. Bunjes avoue que son rêve secret est de revenir en France pour y écrire un ouvrage définitif sur la sculpture de la Haute Epoque. Pourtant, c'est lui qui, le premier, va citer la mine d'Alt Aussee. Après tout, pourquoi pas ? On vérifie donc sur les cartes où se trouve cette mine. Dans une région difficile d'accès, pas très loin le Berchtesgaden. Seul problème, les troupes soviétiques se rapprochent dangereusement d'Alt Aussee. Si jamais ils y arrivent les premiers, la restitution des œuvres volées aux capitalistes risque de poser problème (à suivre...)