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Cela s'est passe un jourAventures, drames et passions célèbres
L'usine à tuer du Dr Petiot ( 51e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 04 - 2007

Résumé de la 50e partie n Un couple témoigne : lui aussi devait emprunter la «filière» du docteur Petiot, mais à la dernière minute, il y a renoncé : le docteur avait les mains sales !
On passe à d'autres témoins. Des parents de disparus ; ils croyaient que leurs proches étaient réellement partis et se trouvaient à l'abri. La découverte du charnier de la rue Le Sueur leur a fait comprendre leur sort.
Un témoin très attendu est l'épouse de Yvan Dreyfus, défendue par Me Véron, un résistant qui a malmené, au cours du procès, Petiot et son avocat. Yvan Dreyfus, un juif alsacien, avait été arrêté pour résistance et envoyé au camp de Compiègne. Il attendait d'être déporté ou exécuté quand la Gestapo a pensé l'utiliser pour démanteler le réseau du «docteur Eugène» (en fait Petiot) qui faisait sortir de France des gens, notamment des juifs. Robert Jodkum, un des chefs gestapistes, lui propose de l'utiliser comme appât pour faire arrêter Petiot : «Une fois ce docteur arrêté, lui a-t-il dit, nous vous rendrons votre liberté et vous pourrez quitter la France
— Votre époux l'a cru ?
— Non, bien sûr, mais l'essentiel pour lui était de sortir de prison... ensuite, nous nous débrouillerons pour partir ensemble, lui, les enfants et moi !
— Jodkum vous a demandé de l'argent...
— Oui.. il m'a convoquée dans son bureau et m'a proposé de faire libérer Yvan contre la somme de 3 millions de francs !
— C'était une grosse somme !
— Oui, je me suis débrouillée, auprès de parents et d'amis pour la réunir. Yvan a été libéré... Nous étions si contents de nous retrouver !
— C'est alors qu'il vous a mise au courant de la proposition de la Gestapo ?
— Oui. Mais il n'avait pas l'intention de faire arrêter le docteur. Au contraire, il voulait utiliser son réseau pour quitter la France... Une fois établi à l'étranger, nous l'aurions rejoint...
— Comment votre mari a-t-il pris contact avec Petiot ?
— Il a pris contact avec un de ses rabatteurs (en fait Fourier) qui l'a dirigé vers le docteur... Le docteur a accepté de le faire évader contre une somme...
Le président anticipe sur le récit.
— Il lui a demandé de préparer sa valise, de ne prendre avec lui que de l'argent et des objets précieux ?
— Oui.
— Et il est parti ?
— Oui, le lendemain même. Il avait peur que la Gestapo ne change d'avis et ne le remette en prison.
— Je suppose que depuis son départ, il ne s'est pas manifesté ;
— Non. Depuis, ce jour où le docteur lui a fixé rendez-vous, il a disparu... il n'a donné aucun signe de vie !
Petiot est interrogé sur l'affaire d'Yvan Dreyfus.
— Ce nom ne me dit rien... Mais il se peut que je l'aie fait évader... J'ai fait évader tellement de gens ! (à suivre...)
K. N.
Résumé de la 50e partie n Un couple témoigne : lui aussi devait emprunter la «filière» du docteur Petiot, mais à la dernière minute, il y a renoncé : le docteur avait les mains sales !
On passe à d'autres témoins. Des parents de disparus ; ils croyaient que leurs proches étaient réellement partis et se trouvaient à l'abri. La découverte du charnier de la rue Le Sueur leur a fait comprendre leur sort.
Un témoin très attendu est l'épouse de Yvan Dreyfus, défendue par Me Véron, un résistant qui a malmené, au cours du procès, Petiot et son avocat. Yvan Dreyfus, un juif alsacien, avait été arrêté pour résistance et envoyé au camp de Compiègne. Il attendait d'être déporté ou exécuté quand la Gestapo a pensé l'utiliser pour démanteler le réseau du «docteur Eugène» (en fait Petiot) qui faisait sortir de France des gens, notamment des juifs. Robert Jodkum, un des chefs gestapistes, lui propose de l'utiliser comme appât pour faire arrêter Petiot : «Une fois ce docteur arrêté, lui a-t-il dit, nous vous rendrons votre liberté et vous pourrez quitter la France
— Votre époux l'a cru ?
— Non, bien sûr, mais l'essentiel pour lui était de sortir de prison... ensuite, nous nous débrouillerons pour partir ensemble, lui, les enfants et moi !
— Jodkum vous a demandé de l'argent...
— Oui.. il m'a convoquée dans son bureau et m'a proposé de faire libérer Yvan contre la somme de 3 millions de francs !
— C'était une grosse somme !
— Oui, je me suis débrouillée, auprès de parents et d'amis pour la réunir. Yvan a été libéré... Nous étions si contents de nous retrouver !
— C'est alors qu'il vous a mise au courant de la proposition de la Gestapo ?
— Oui. Mais il n'avait pas l'intention de faire arrêter le docteur. Au contraire, il voulait utiliser son réseau pour quitter la France... Une fois établi à l'étranger, nous l'aurions rejoint...
— Comment votre mari a-t-il pris contact avec Petiot ?
— Il a pris contact avec un de ses rabatteurs (en fait Fourier) qui l'a dirigé vers le docteur... Le docteur a accepté de le faire évader contre une somme...
Le président anticipe sur le récit.
— Il lui a demandé de préparer sa valise, de ne prendre avec lui que de l'argent et des objets précieux ?
— Oui.
— Et il est parti ?
— Oui, le lendemain même. Il avait peur que la Gestapo ne change d'avis et ne le remette en prison.
— Je suppose que depuis son départ, il ne s'est pas manifesté ;
— Non. Depuis, ce jour où le docteur lui a fixé rendez-vous, il a disparu... il n'a donné aucun signe de vie !
Petiot est interrogé sur l'affaire d'Yvan Dreyfus.
— Ce nom ne me dit rien... Mais il se peut que je l'aie fait évader... J'ai fait évader tellement de gens ! (à suivre...)


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