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En attendant le débat
Publié dans Info Soir le 21 - 04 - 2008

Parade n Pour parer à l'urgence, on installe souvent des panneaux d'affichage avec cette consigne : «Eteignez vos portables.»
Le rythme imposé à la société et aux différents acteurs par l'explosion du marché de la téléphonie mobile empêche encore tout débat sur les excès de cette même explosion.
Aucune discussion n'est engagée, en fait, autour des nuisances sonores qu'engendre l'utilisation des téléphones portables dans les lieux publics. Les gens en souffrent en silence. Que ce soit dans les hôpitaux, les établissements scolaires, les salles de spectacles ou dans les mosquées, le comportement est le même. L'«incivisme» pousse les utilisateurs à des situations extrêmes.
En principe, rien n'explique un téléphone actif à l'intérieur d'une mosquée au moment de la prière – qui ne dure qu'un court instant – ou dans les salles de classe en plein cours dont la compréhension exige toute l'attention des élèves. Que dire alors de ces appareils qui indisposent par leurs messages sonores dans les couloirs des hôpitaux, des salles de cinéma, de théâtre, de bibliothèques et des salles de réunion, même à un haut niveau ? Aucun texte de loi ne réglemente, aujourd'hui, l'usage d'un cellulaire dans des lieux publics. Pour parer à l'urgence, on installe souvent des panneaux d'affichage à l'entrée de ces endroits avec cette consigne : «Eteignez vos portables.» L'appel est rarement respecté, sinon le plus souvent les usagers l'ignorent.
La persuasion a donc montré ses limites. «S'il vous plaît, veuillez éteindre vos portables au moment de l'intervention (du président de la République, du chef du gouvernement, du ministre…) , est un leitmotiv des organisateurs dans les conférences, les congrès et autres rendez-vous officiels. Il n'empêche que, le moment venu, des récalcitrants se manifestent.
En attendant que les usagers adoptent un comportement qui épouse le contexte dans lequel ils se trouvent, une solution technique est envisageable : installer des appareils de brouillage pour téléphones portables.
Le matériel est commercialisé sur le marché national. Il est même possible de l'acquérir au marché d'El-Hamiz à Bab-Ezzouar (Alger) à des prix variant en fonction de la puissance du brouilleur.
Plusieurs établissements, mosquées, salles de réunion et de conférences sont dotés de ces appareils. Sauf que, là aussi, aucune réglementation n'est disponible.
Qui est habilité à donner une autorisation afin d'installer un brouilleur dans un lieu donné ? Quelles sont les limites qu'il faut respecter ? Quelle relation y a-t-il entre le brouillage du réseau et l'atteinte aux libertés individuelles ?... Autant de questions qui méritent des réponses. Et ces réponses ne peuvent être élaborées que dans un cadre organisé, assorti d'un débat avec les parties concernées : opérateurs, consommateurs (usagers de la téléphonie mobile et autorité de régulation). Autrement, le problème des nuisances sonores ne fera que durer.


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