Résumé de la 1re partie La benjamine des trois s?urs a enfin sa plume de Finist, le fier faucon, qui est, en réalité, un prince charmant. Ils échangent des propos tendres, amoureux. Les s?urs aînées les entendent et questionnent : ? Avec qui parles-tu, s?urette ? ? Avec moi-même ! répond la belle. ? Ouvre donc ! Le prince s'abat sur le sol et redevient plume ; elle la remet dans sa boîte et ouvre la porte. Ses s?urs fouinent dans tous les coins : personne ! Sitôt qu'elles sont ressorties, la belle ouvre la fenêtre, sort la plume et lui dit : ? Vole, ma plume, dans les champs ; prends ta liberté en attendant ! La plume se change en un faucon et s'envole. La nuit suivante, Finist, le fier faucon, revient auprès de sa belle ; ils tiennent de joyeux propos. Les s?urs aînées, qui les ont entendus, courent prévenir leur père : ? Papa ! notre s?ur reçoit quelqu'un de nuit ; il est justement là, qui cause avec elle. Le père se lève, se dirige vers la chambre de sa benjamine, y pénètre... mais le prince, déjà redevenu plume, est dans la boîte. ? Ah, coquines ! gronde-t-il à l'adresse de ses filles aînées. Qu'est-ce que ces calomnies ? Occupez-vous plutôt de vos affaires ! Le lendemain, les deux s?urs ourdissent un complot : la nuit venue, elles dressent une échelle, ramassent des couteaux tranchants, des aiguilles, et en garnissent la fenêtre de la benjamine. Finist, le fier faucon, arrive, tente en vain d'entrer par la fenêtre et se blesse les ailes. ? Adieu, ma belle ! dit-il. Si tu veux me retrouver, cherche-moi loin, très loin, tout au bout du monde. Tu useras trois paires de souliers de fer, casseras trois bâtons de fonte et mangeras trois pains de pierre avant de m'avoir rejoint ! Or, la belle est endormie : elle entend bien, à travers son sommeil, ce triste discours, mais ne peut se lever. Le matin, à son réveil, elle voit sa fenêtre hérissée de couteaux et d'aiguilles d'où goutte le sang. Elle joint les mains : ? Mon Dieu ! Ce sont mes s?urs qui ont blessé mon bien-aimé ! Aussitôt elle quitte la maison. Elle court à la forge pour se fabriquer trois paires de souliers de fer et trois bâtons de pèlerin de fonte, s'approvisionne de trois pains de pierre et part à la recherche de Finist, le fier faucon. Elle marche, marche, use une paire de souliers, casse un bâton, mange un pain de pierre. Parvenue à une chaumine, elle frappe à la porte : ? Patron, patronne ! hébergez-moi pour la nuit. Une vieille lui répond : ? Sois la bienvenue, ma belle ! où vas-tu, mignonne ? ? Hélas, grand-mère ! je cherche Finist, le fier faucon. ? Ah, ma belle, tu auras du chemin à faire ! Le lendemain matin, la vieille dit : ? Va maintenant chez ma deuxième s?ur, elle est de bon conseil ; et voici ce que je te donne : un banc d'argent, un rouet d'or qui changera en fil d'or la filasse. Puis elle prend une pelote, la fait rouler sur le chemin et dit à la belle de la suivre. La jeune fille remercie et s'en va derrière la pelote.( à suivre...)