Explications n Le choix porté par notre pays sur les lignes à vitesse moyenne s'explique, selon le premier responsable du secteur des transports, par le souci des pouvoirs publics à assurer le transport pour tous les citoyens. L'idée de lancer un train à grande vitesse (TGV) dans notre pays est loin d'être intéressante. C'est du moins ce qu'a laissé entendre le ministre des Transports. Commentant la décision prise récemment par les autorités marocaines de lancer un TGV dans les prochaines années, M. Maghlaoui a indiqué que son département avait songé, dans un premier temps, à mettre en place des lignes à grande à vitesse. Mais après avoir estimé leur coût, il a été décidé de retenir l'option de la «vitesse moyenne». «Dans la plupart des pays du monde, c'est la vitesse de 160 kilomètres qui a été retenue», a-t-il expliqué. Le choix porté par notre pays sur les lignes à vitesse moyenne s'explique, selon le premier responsable du secteur des transports, par le souci des pouvoirs publics d' assurer le transport pour tous les citoyens. «On pouvait bien construire 100 kilomètres de TGV, mais on ne l'a pas fait car cela n'aurait profité qu'à une minorité d'Algériens. Or que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a toujours fait du partage des richesses du pays entre les différentes couches composant la société son cheval de bataille», a relevé l'invité du Forum de la Télévision qui croit dur comme fer que l'option qui a été retenue par son département est la bonne. «La mise en place du TGV n'aurait pas permis de desservir de nombreuses villes du pays», a-t-il encore argumenté. Selon lui, la modernisation du rail permettra de résoudre bien des problèmes dans les prochaines années. Outre la rénovation et l'électrification des lignes qui existent déjà, «de nouvelles lignes seront ouvertes à l'avenir dans le cadre d'un programme qui s'étale de 2010 à 2025», a noté le ministre des Transports. «Les études sont déjà en cours», a-t-il poursuivi. S'agissant des lignes qui existent déjà mais qui ne sont pas exploitées à l'instar de celle qui relie Batna à Bordj Bou-Arréridj, le ministre a souligné que des mesures ont été prises pour qu'elles deviennent opérationnelles. «La ligne Batna-Bordj Bou-Arréridj sera fonctionnelle d'ici à la fin de l'année», a-t-il promis.