Démenti n Contrairement à ce qui a été annoncé çà et là, l' OMC n'a, à aucun moment, exigé de notre pays d'ouvrir dans l'immédiat son ciel à la concurrence, selon M. Meghlaoui. La question de l'ouverture du ciel algérien à la concurrence n'est toujours pas à l'ordre du jour. «Je le dis et je le répète, nous ne sommes pas disposés à lever le monopole d'Air Algérie sur les lignes intérieures tant que nous n'avons pas réuni toutes les conditions d'une concurrence saine», a affirmé le ministre des Transports. Et d'ajouter : «Une chose est certaine en tout cas : si nous décidons d'ouvrir les lignes extérieures à la concurrence, cela se fera après 2009 et pas avant.» Contrairement à ce qui a été annoncé çà et là, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'a, à aucun moment, exigé de notre pays d'ouvrir dans l'immédiat son ciel à la concurrence, selon M. Maghlaoui. «L'adhésion de l'Algérie à l'OMC n'est pas conditionnée par l'ouverture immédiate de son ciel à la concurrence, en tant que membre du gouvernement, je suis bien placé pour affirmer cela. Nous voulons adhérer à l'OMC, mais nous ne sommes pas prêts à lever le monopole d'Air Algérie sur les lignes intérieures dans l'immédiat, l'ouverture se fera graduellement, c'est notre choix», a-t-il déclaré en substance. Et de faire remarquer que la compagnie publique Tassili Airways, qui dispose déjà de 4 avions en attendant d'en acquérir 4 autres prochainement, prêtera main-forte à Air Algérie. Pour cela, «elle s'équipera de quatre nouveaux appareils très prochainement. A moyen terme, il est aussi question qu'elle se dote de 10 nouveaux avions». Dans le même registre, le ministre a indiqué que des autorisations seront accordées aux opérateurs intéressés par l'investissement dans le «taxi aérien», sans donner plus de précisions. De l'avis du ministre des Transports, le prix du billet d'avion sur les lignes intérieures n'est pas aussi cher qu'on le pense : «Le prix du billet Alger-Paris est le double du billet Alger-Tamanrasset. Or tout un chacun sait que la liaison Alger-Tamanrasset est plus longue que celle d'Alger-Paris», a expliqué M. Maghlaoui. Selon lui, «les pouvoirs publics accordent à Air Algérie une subvention annuelle de l'ordre de 2,5 milliards de dinars pour qu'elle maintienne certaines de ses lignes jugées» peu rentables.