Evénement n Les floralies annuelles de Béjaïa se sont ouvertes mardi sur l'esplanade de la maison de la culture, offrant en exposition vente, plus de 1000 espèces végétales et florales. Les visiteurs y sont conviés à découvrir, des genres courants, mais au succès ô combien toujours vif, à l'instar des roses, des pétunias, et autres géraniums, et des spécimens plus rares, telles les nouvelles variétés de mimosas, l'hibiscus, ou encore plus pointues, des plantes ornementales tropicales aux appellations savantes. En fait, c'est un jardin magique qui est proposé au voyage pendant une semaine où chacun peut non seulement faire ses achats selon ses goûts et ses choix de décoration, mais aussi «papillonner» simplement au gré des allées et s'abandonner à l'ivresse des odeurs capiteuses qui s'y dégagent. La manifestation est vivement colorée et pleine d'enchantement. Les connaisseurs autant que les profanes y sont accueillis par des techniciens, sortis en majorité de l'ITMA ou ayant exercé au Jardin d'essais d'Alger, qui ne lésinent pas sur les explications quant à la nature des plantes ou les moyens de les faire fleurir. Des démonstrations d'empotage ou de dépotage y sont livrées dans un souci évident de forger des vocations. L'objectif, par-delà l'aspect commercial, étant, selon les organisateurs, des pépiniéristes passionnés installés à Souk-El-Ténine, de «mettre le produit horticole à la portée de tous et d'en faire un art de vivre», a expliqué le responsable de l'événement, Aouf Abderazak, dont la démarche est sous-tendue, explique-t-il, par un souci de «plaider en faveur de la nature, de faire découvrir les végétaux et initier ceux qui le souhaitent aux techniques du jardinage». C'est une tentative de faire adhérer les gens aux valeurs du développement durable et la création paysagère, résumera-t-il simplement, soulignant que, pour ce faire, des prix promotionnels sont prévus à l'occasion en faveur de particuliers qui ont fait montre d'effort d'aménagement de leurs immeubles, terrasses ou balcons. Plusieurs cas ont été repérés, à leur insu. On va les encourager à persévérer, a-t-il indiqué. Des prix étudiés ont été fixés pour l'occasion, variant entre 40 DA pour un géranium en petit pot, 35 000 DA pour des arbustes muraux et recherchés, tels les palmiers. Les amateurs peuvent y acquérir différentes espèces de fleurs pour leur balcon pour la modique somme de 100 à 150 DA. Ce rendez-vous, qui a démarré timidement en 2005, est devenu une des attractions commerciales les plus attendues de la wilaya. son envergure dépasse désormais, le cadre de la ville de Yemma Gouraya.