Dans le cadre de l'affaire du match ES Sétif - JS Kabylie comptant pour la 26e journée du championnat de Nationale Une qui n'a pas eu lieu en raison de l'absence de l'équipe sétifienne, le président de ce club, Abdelhakim Serrar, sera auditionné aujourd'hui par la commission de discipline (et non pas celle des compétitions) de la Ligue nationale de football (LNF). Le chairman sétifien devra, en plus du dossier qu'il a introduit, justifier dans le détail l'absence de son équipe le jour du match au stade du 8- Mai-1945. Après cela, cette commission devra donner son verdict dans l'après-midi ou au plus tard demain, en tous les cas avant le déroulement de la 28e journée prévue ce lundi. Le président Serrar, qui s'exprimait hier sur le sujet au lendemain de la qualification de l'ESS à la finale de la Ligue des champions des clubs arabe, s'est dit confiant car il aurait présenté un dossier en béton, selon ses dires, s'appuyant également sur les officiels de l'Uafa présents en Egypte lors du match aller des demi-finales contre Talae El-Djeïch. «C'est un match sans véritable enjeu, mais pour le principe il doit être rejoué. Maintenant, si M. Malek, qui voulait nous faire jouer avec même une équipe juniors, veut donner forfait pour la JSK, il n'a qu'à le faire. Cela lui restera dans son bilan.» Quant à Hannachi, le président de la JSK, il a qualifié Serrar de Djeha qui veut rouler tout son monde, notamment après sa demande d'avancer son match de la 28e journée contre le MC Saïda pour demain au lieu de lundi. La demande de l'ESS est justifiée par le fait que l'équipe doit rallier le Maroc mardi en prévision de la finale aller de Ligue des champions des clubs arabe face au WA Casablanca jeudi ou vendredi prochain. Au pire des cas, l'Entente jouera lundi, mais avec une équipe très remaniée comme l'aura indiqué son entraîneur Bernard Simondi. Pour Hannachi, Serrar est un roublard qui veut se payer la tête de tout le monde, mais pas la sienne : «Ce qui est certain, c'est que la JSK ne rejouera en aucun cas ce match que nous avons gagné par forfait comme le confirment les faits et les règlements.»