La télévision publique israélienne a qualifié, hier, samedi, de «nouvelle» et «grave», l'affaire de corruption dans le cadre de laquelle le Premier ministre israélien Ehud Olmert a été interrogé vendredi par la police. De «sérieux soupçons pèsent sur Olmert dans cette nouvelle affaire» de corruption, a précisé la télévision sans donner de détails sur l'enquête, suite au black-out imposé par la justice, tout en estimant, en citant des sources judiciaires, que si ces soupçons se confirmaient, il pourrait être forcé de démissionner. Le procureur d'Israël a indiqué aux médias que, dans l'état actuel de l'enquête, il n'était pas question pour la justice de demander au Premier ministre de suspendre ses activités. Le quotidien Yediot Aharonot avait affirmé vendredi qu'Olmert était soupçonné, dans une nouvelle affaire, d'avoir reçu des pots-de-vin d'un homme d'affaires américain.