Abdelhak, délégué médical dans une boîte pharmaceutique mondiale l «Lorsque j'ai eu mon doctorat en sciences vétérinaires, j'avais déjà un niveau moyen en langue anglaise, car je m'intéressais de près à cette langue que j'aime beaucoup depuis mon jeune âge. Je vous avoue que ce qui m'a aidé à être recruté c'est l'anglais. Cette langue est souvent exigée par les employeurs. Dans notre compagnie, ceux qui maîtrisent le français et l'anglais sont, en moyenne, mieux payés que ceux qui ne parlent que le français. Il ne faut pas oublier que nous sommes à l'heure de la mondialisation et, de ce fait, beaucoup d'entreprises internationales, font leurs transactions et communication en anglais.» Hakim, architecte l «Au sujet de l'anglais, je peux vous dire, que cette langue est devenue indispensable. Pour preuve, nous, architectes, sommes en relation avec beaucoup d'entreprises étrangères dans le secteur du bâtiment. Pour mon cas, j'ai été obligé de suivre des cours accélérés pour comprendre ce que disent mes interlocuteurs étrangers anglophones. L'anglais est une langue indispensable dans le monde professionnel dans pratiquement tous les secteurs d'activité.» Karim, journaliste dans un quotidien arabophone l «Dans notre métier, plus nous parlons de langues plus loin nous progressons dans la carrière. N'oublions pas que nous sommes appelés régulièrement à couvrir des conférences de presse et des séminaires avec des étrangers. Si nous voulons poser des questions à nos interlocuteurs qui ne maîtrisent pas la langue de Molière, il vaut mieux savoir l'anglais, car, comme vous le savez, dans bien des cas, les interprètes ne jouent pas bien leurs rôles surtout lorsqu'il s'agit de termes purement techniques. L'autre cas de figure peut se poser à nous lorsque nous sommes appelés à couvrir un événement à l'étranger. Où que ce soit de par le monde, c'est en anglais que nous devons communiquer et il n'y a pas forcément un interprète disponible.» Lamia, étudiante en terminale au lycée Ibn-Nass (Alger-centre) : l «Les programmes de la langue anglaise, dans les trois paliers ne diffèrent pas vraiment. Moi je crois qu'ils doivent tous être revus. Au CEM comme au lycée, nous avons l'impression de toujours apprendre la même chose. Pour ce qui est du niveau, il laisse à désirer. Pour preuve, nous pouvons avoir les meilleures notes aux examens, mais réellement notre niveau est quasiment nul.» Nabil, interne en médecine l «Je ne vois pas vraiment l'utilité d'introduire cette langue dans notre cursus universitaire. Pourtant dès que nous dépassons le niveau de résidanat (spécialité Ndlr), je crois qu'à ce moment-là, la pratique de cette langue devient capitale, car, en tant qu'assistant ou maître assistant, et professeur, il faut maîtriser l'anglais, car il faut être au courant des recherches et des thèses qui se font de par le monde, dans cette langue.»