Dans ces mêmes colonnes, nous dénoncions avec force les incidents qui ont eu lieu lors du match MCA- CABBA, comptant pour la 26e journée du championnat et les agressions dont a été l'objet la délégation bordjie dans l'antre du stade Omar- Hamadi de Bologhine. Une dénonciation au même titre que ce qui arrive dans tous les autres terrains d'Algérie où le fair-play est devenu un vain mot pour laisser la violence régner en maître. Hier encore, des énergumènes n'ont pas hésité à mettre le feu aux poudres dès la fin du match entre le MCA et le MCO, ce qui a dégénéré en une bagarre générale qui ne fait, en aucun cas, honneur aux deux clubs ni au football algérien déjà dans le coma. La télévision, lors de l'émission «Maleb El-Alam» (Stades du monde), a montré des images insoutenables où des coups de poing et des coups de pied fusaient de partout, qu'un joueur (El-Bahari du MCO) muni du poteau de corner rouait de coups un joueur mouloudéen prouvant, une fois de plus, que le football chez nous est devenu un sport de voyous qui n'attire plus que des hordes haineuses assoiffées d'en découdre avec tout ce qui représente l'adversaire. Par ailleurs, de graves incidents ont éclaté du côté du stade des 3-Frères-Zerga à Tlemcen à la fin du match opposant le WAT à l'OMR, lorsque les visiteurs ont parvenu à égaliser dans le temps additionnel. Comme quoi, il est interdit chez nous pour une équipe visiteuse de marquer dans les dernières minutes du match. Après un arrêt de presque une heure, à cause de jets de projectiles et autres actes de vandalisme de la part des supporters tlemcéniens, l'arbitre Benbaka fait reprendre la partie et refuse un but marqué par le Widad pour une supposée position de hors-jeu, ce qui mettra de nouveau le stade dans une sorte de volcan indescriptible.