Quatre ans après le scandale de corruption dit du «sifflet doré», les sanctions sportives, lourdes, sont enfin tombées sur le football portugais avec la suspension pour deux ans du président du FC Porto, champion en titre, et la relégation en D2 de Boavista Porto. Les faits sanctionnés par la Ligue remontent à la saison 2003/2004, année faste pour le FC Porto qui avait remporté le championnat du Portugal et la Ligue des champions. Outre la suspension de son président pour deux ans, peine maximale prévue, le FC Porto perd 6 points pour tentative de corruption lors de deux matches. Le club, assuré en dépit de cette pénalité de signer demain son troisième titre consécutif, n'a pas l'intention de faire appel, malgré une amende de 50 000 euros, contrairement à son président qui le fera «en tant que citoyen». Mais c'est pour le Boavista, convaincu de «pressions avérées» sur des arbitres, que la sanction est la plus lourde avec une rélégation en deuxième division.