L'impie qui se voit noyé trouvera la foi, conformément à l'histoire du Pharaon d'Egypte, ainsi qu'elle est rapporté dans le Coran : «Nous avons fait traverser la mer aux enfants d'Israël, alors que Pharaon et ses armées les poursuivaient, avec hostilité et animosité. Mais quand la noyade a atteint (Pharaon) il dit : ‘'je crois qu'il n'y a pas d'autres dieux que celui en qui croient les enfants d'Israël et je me soumets à lui !''» (sourate X, v. 90). Dieu a sauvé Pharaon pour le donner en exemple aux autres impies. Il sauvera également tout ceux qui se repentent et trouvent le chemin de la foi. Aflaki, dans son ouvrage consacré aux derviches tourneurs, rapporte que Djallal eddin Rûmi a recruté divers disciples en leur envoyant des rêves. C'est ainsi qu'un jour, un homme dépravé l'a vu en rêve, alors qu'il ne le connaissait. Il se promenait au bord de la mer, quand tout à coup, il s'est retrouvé au milieu. Comme il ne savait pas nager, il s'est mis à couler. C'est alors qu'il aperçoit Djallal-eddin qui venait vers lui en barque. «Donne-moi la main !», l'homme tend la main et Djallal l'a remonté. Le lendemain, l'homme, oubliant son rêve, se promenait dans la campagne quand il rencontra Djallal eddin. «Oh, là, lui dit-il, comment vas-tu depuis que je t'ai sauvé de la noyade ?» L'homme regarde le saint avec frayeur : il n'a raconté son rêve à personne ! «Tu ne réponds pas ?», dit Djallal eddin. Pour toute réponse, l'homme tombe à genoux. Il vend tous ses biens et devient un disciple de Djallal eddin.