Les stagiaires du Centre de formation professionnelle de Ouaguenoune sont, depuis dimanche, en grève pour dénoncer les conditions sociopédagogiques dans lesquelles ils évoluent. Selon une source proche dudit centre, les manifestants demandent l'amélioration des conditions d'hébergement et de restauration tout en acculant deux responsables en l'occurrence le directeur de l'administration et des finances et le gestionnaire de la cantine. Dimanche soir, 12 stagiaires ont entamé une grève de la faim pour dénoncer ce qu'ils qualifient de «marasme» et pour demander le départ des deux responsables. Une délégation de l'APW menée par le président Mohand Ikherbane, s'est rendue sur place et a réussi à convaincre les grévistes de la faim de suspendre leur mouvement toutefois les stagiaires continuent à boycotter les cours. Hier, nous informe notre source, la directrice de l'enseignement et de la formation professionnels, Mme Guendoud s'est déplacée au Cfpa de Ouaguenoune pour rencontrer les responsables et les grévistes en vue de trouver une solution au conflit. Notre source nous informe que la directrice a pris des décisions pour régler le problème en suspendant le responsable de la cantine de ses fonctions. Par ailleurs, elle a informé qu'une commission d'enquête sera dépêchée incessamment au Cfpa pour enquêter sur la gestion financière de l'établissement. Les cours reprendraient samedi prochain, nous dit-on. Des mesures seront également prises sur le plan pédagogique. A noter que cette grève intervient quelques jours seulement après le dénouement de celle de l'institut du froid de Oued Aïssi (Tizi Ouzou), un conflit qui a duré plus de 05 semaines. 93 agents convoqués par la police Les services de la police ont convoqué la semaine passée pas moins de 93 agents de l'état civil de la commune de Tizi Ouzou dans le cadre de l'affaire de falsification de documents d'état civil et de destruction de registres. Selon nos sources depuis l'éclatement du scandale en février de l'année passée, une enquête a été ouverte au niveau de ladite APC et qui a abouti à l'interpellation d'agents dudit service qui ont été traduits devant la justice et condamnés pour faux et usage de faux. Ils avaient sur eux des documents de l'état civil vierges et cachetés ainsi que des livrets de famille qui seraient utilisés pour des mariages à blanc. Les convocations qui ont eu lieu la semaine passée entrent dans le cadre de cette enquête nous dit-on. Selon un employé de l'APC de la commune de Tizi Ouzou, il s'agit de l'affaire du deuxième registre de l'état civil qui a été endommagé, des pages entières en ont été déchirées.