Une série d'actions de protestation est prévue par les travailleurs. A l'appel du Snapap, les travailleurs du secteur de la formation professionnelle ont observé hier matin un sit-in devant le siège de leur direction. Cet arrêt de travail, selon les représentants de cette structure syndicale, s'inscrit dans le cadre d'un programme d'action précis. D'autres actions sont prévues dans les semaines à venir. Le mouvement d'hier prouve, selon nos interlocuteurs, que le Snapap est un partenaire incontournable dans le monde du travail. Les travailleurs de la formation professionnelle réclament l'amélioration de leur pouvoir d'achat qui ne cesse de se dégrader. Les représentants du personnel de la formation professionnelle interpellent les pouvoirs publics pour la prise en charge des doléances les plus pressantes des travailleurs. Mercredi dernier, les instituts de formation professionnelle de Ouaguenoun, Tala Allam, Tadmaït, Boukhalfa, Kerrad-Rachid, Tigzirt, Draâ Ben Khedda et Oued Aïssi ont observé un arrêt de travail d'une journée. D'autres actions, à l'instar du sit-in d'hier, sont au programme. La mobilisation reste la force des travailleurs qui ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin dans la perspective d'arracher leurs droits. Les représentants du Snapap affirment que la réponse de la tutelle à leurs doléances déterminera incontestablement la suite des événements au cours de l'année. Dans les semaines à venir, les instituts connaîtront des perturbations et des arrêts de travail. Par ailleurs, il est à noter que parallèlement à la grogne des travailleurs de la formation professionnelle, les stagiaires ne sont pas en reste. Plusieurs centres ont connu des grèves cycliques qui ont engendré des arrêts de cours pendant plusieurs mois. La colère s'est également manifestée au niveau de l'institut de Ouaguenoun pendant plusieurs mois. Un bras de fer a opposé les étudiants à la direction de l'établissement, contraignant la tutelle à intervenir pour trouver des solutions au litige. Les stagiaires, rappelons-le, réclamaient l'amélioration des conditions d'hébergement au sein de l'internat. Quelques mois plus tard, ce fut au tour de ceux d'Oued Aïssi de monter au créneau pour signaler à la direction les mêmes failles que celles de leurs camarades de Ouaguenoun. Là aussi, l'arrêt des cours a duré plusieurs semaines. Toutefois, il convient de signaler que les canaux de dialogue entre les responsables et les stagiaires n'ont jamais été actionnés au moment opportun. L'absence de communication entre les deux parties a, dans les deux cas, conduit à des actions de violence qui ont amené les élèves à séquestrer des membres des directions respectives des établissements.