Le FLN a organisé, jeudi, à la Bibliothèque nationale, une rencontre sous le thème «Les jeunes et les étudiants, entre quête de liberté et défis de l'avenir» . C'était à l'occasion de la célébration du 52e anniversaire de la Journée de l'étudiant, commémorant le sacrifice de toute une génération de jeunes étudiants et lycéens qui ont décidé d'entamer une première grève le 19 Mai 1956 contre l'occupant français, à la suite de l'appel lancé par l'Armée de libération nationale. Dans son allocution, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a tenu à souligner l'importance de préserver le lien entre la «génération d'hier et celle d'aujourd'hui» pour poursuivre sur le même chemin de la liberté et du sacrifice. A cette occasion, Belkhadem a rappelé que l'Etat a toujours mis le paquet pour booster le niveau de l'enseignement dans notre pays et qu'il continuera à investir davantage pour le développement de ce potentiel capital dans notre pays. «Nous allons continuer notre combat afin d'améliorer le niveau de l'enseignement en Algérie, ceci est notre devoir envers les générations futures.» Le S.G du FLN est revenu longuement sur le courage et l'engagement de ces valeureux intellectuels du 19-Mai-1956 qui ont rejoint le maquis en boycottant leurs examens. «Ces véritables héros, ayant une foi inébranlable en une Algérie libre, ont voulu transformer leurs plumes en des armes et à des chars contre le colonialisme français et contre l'injustice. Le Premier ministre a par ailleurs exprimé sa douleur et celle de tous les Algériens à l'occasion du 60e anniversaire de la nakba de la Palestine. Intervenant à son tour, le docteur Lamine Khène, ancien moudjahid et l'un des artisans de la grève du 19 mai 1956, a revisité la page héroïque des médecins, infirmiers et sages-femmes qui ont marqué l'épopée de la Révolution de 1954. Très ému, Khène est longuement revenu sur cet événement historique qui a suscité une grande attention de la part d'un panel de personnalités politiques et ministres présents à la rencontre à l'instar du ministre du Travail et de l'Emploi, Tayeb Louh, du ministre de la Communication, Abderachid Boukerzaza, des cadres de la santé et des étudiants. Khène a essayé de montrer du doigt l'apport de la famille médicale algérienne dans le mouvement national et la Guerre de Libération nationale en évoquant certains noms qui sont restés gravés dans sa mémoire et qui ont participé à la fameuse réunion de l'Union des jeunes musulmans algériens (Ujma) de Sidi Fredj.