Cinq terroristes présumés, dont un Britannique d'origine marocaine, ont été condamnés par contumace, vendredi à Rabat, à 20 ans de prison chacun dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Casablanca, a-t-on annoncé de source judiciaire. Parmi les cinq prévenus, pour lesquels un mandat d'arrêt international a été lancé par les autorités marocaines, figurent deux ressortissants arabes dont l'identité n'a pas été précisée et un citoyen britannique d'origine marocaine, Mohamed Guerbouz, résidant à Londres. Jugés par contumace dans le cadre de la loi antiterroriste, les cinq hommes étaient poursuivis par la chambre criminelle de Rabat pour «constitution d'une association de malfaiteurs dans l'objectif de préparer et de commettre des actes terroristes, collecte de fonds pour financer des opérations terroristes et faux et usage de faux». Selon la presse marocaine, le Marocain Karim Mejjati, l'un des condamnés, serait impliqué dans la formation de «cellules terroristes au Maroc et en Arabie saoudite». Karim Mejjati est soupçonné d'avoir joué un «rôle fondamental» dans les attentats de Casablanca du 16 mai dernier, qui ont fait 45 morts, et figure parmi les «personnes recherchées en Arabie saoudite pour son implication dans des activités terroristes», selon le quotidien marocain Al Ahdat Al Maghribia. Quant au ressortissant britannique d'origine marocaine, Mohamed Guerbouz, le journal a indiqué qu'il est le «fondateur» des «combattants marocains», un mouvement formé par des anciens volontaires en Afghanistan.