Problèmes n Encore une affaire de débit de boissons qui risque de mal tourner. Les habitants de la cité expriment aussi leur ras-le-bol face à d'autres problèmes qui empoisonnent leur quotidien. Les habitants de la cité 400-Logements de Draâ Ben Khedda, une commune située à 11 km à l'ouest de Tizi Ouzou, ne savent plus à quel saint se vouer face à l'insécurité qui les menace au sein de leur quartier. Hier (samedi), des membres de l'association Assirem de la cité 400-Logements RCA qui représente les habitants des bâtiments 02 à 09, se sont déplacés à notre bureau pour nous faire état de leurs préoccupations et crier leur ras-le-bol face au laisser-aller des élus locaux. En effet, selon nos interlocuteurs, les habitants subissent depuis quelque temps du tapage nocturne et des agressions en tout genre en raison de la présence d'un dépôt de boissons alcoolisées au sein même de la cité. Une situation d'insécurité aggravée par l'absence d'éclairage public qui ne fonctionne plus depuis plus de 05 mois. L'association Assirem a saisi à maintes reprises l'APC de Draâ Ben khedda pour le réparer, mais les élus, nous disent nos interlocuteurs, ont brillé par leur indisponibilité. L'association a été donc contrainte de faire face à la situation en improvisant un éclairage public grâce à des projecteurs installés sur les bâtiments. Outre l'insécurité, un autre danger guette les habitants. Il s'agit d'un problème de santé publique car un rejet d'égout à ciel ouvert traverse la cité du bâtiment 02 jusqu'au 09, un problème qui perdure depuis la réalisation de la cité (plus d'une dizaine d'années). A cela s'ajoute l'absence de poubelles pour les ordures. Les habitants jette leurs détritus dans un dépotoir anarchique au niveau de la cité. L'endroit attire les chiens errants, les rats et les moustiques en sus de l'odeur nauséabonde qui incommode les résidents. Une situation qui devient insupportable durant la saison chaude d'autant plus que le ramassage des ordures ne se fait pas quotidiennement. Après avoir attendu près de deux mois la concrétisation des promesses de la commune quant à la prise en charge de leurs revendications, les membres de l'association Assirem interpellent les autorités compétentes pour intervenir et prendre en charge les doléances des habitants.