L?équipe de la ville des Roses sera dans le même vol que le NAHD, qui l?amènera au Caire demain où l?attend de pied ferme le grand Zamalek. Au moment où les joueurs blidéens préparaient sereinement et durement leur déplacement pour affronter le Zamalek, jeudi prochain, le club égyptien est soufflé par le scandale qu?a provoqué l?enfant terrible, Hossem Hassan, après son comportement odieux vis-à-vis de son entraîneur, le Portugais Fingada. Est-ce une raison pour croire que cette affaire va influer négativement sur le rendement de l?équipe égyptienne le jour du match ? Pas du tout, lorsqu?on sait que la presse et le football des pays des pharaons sont friands de telles frasques. Les hommes du président Zaïm sont assez avisés pour tomber dans un tel piège, eux qui ont intensifié leur préparation sous la conduite du Roumain Dan Anghelescu. Ce dernier a multiplié les séances d?entraînement, avec en général un biquotidien et en diversifiant les exercices technico-tactiques. Plusieurs réunions avec les joueurs ont été tenues, ainsi que des séances vidéo pour décortiquer au détail près les lacunes de l?équipe. Dan, comme aiment bien l?appeler les Blidéens, ne veut occulter aucun détail, car il sait que le Zamalek n'est pas n?importe quelle équipe et que le résultat de ce match est très déterminant pour l?avenir du représentant algérien dans cette compétition. Ce qui a poussé le staff technique blidéen à se débrouiller quelques cassettes pour visionner l?adversaire égyptien et trouver les meilleures solutions pour le faire bousculer sur son terrain et dans le chaudron du Cairo Stadium. Et contrairement au Ahly qui passe par une période critique ou à l?Ismaïli, qui a du mal à digérer son échec en finale de la Ligue des champions africaine, les coéquipiers du gardien Nadher Sayyed affichent une forme éclatante en championnat où ils caracolent en tête du classement. Ils donnent d?ailleurs une grande importance à ce match contre l?USMB. Pour preuve, leur entrée en stage bloqué pour préparer cette confrontation, même si l?USMB leur est inconnue. Un nul est, en tout cas, dans les cordes des Algériens qui n?ont rien à perdre s?ils arrivent à garder la tête froide.