Le sort des diplômés universitaires de la wilaya de Tizi Ouzou a été l'une des préoccupations des élus à l'APW de Tizi Ouzou qui sont, depuis samedi passé, en session ordinaire pour préparer les rentrées universitaire, scolaire et professionnelle prochaines et la saison estivale. Selon le vice-recteur chargé de la pédagogie, l'université ne dispose pas de données exactes sur l'insertion des diplômés par manque de traçabilité. Globalement sur les 5 100 diplômés de l'année universitaire écoulée (2006/2007), 250 sont en postgraduation, environ un millier d'universitaires déposent des demandes de visa de longue durée pour des études en France, selon l'ambassade de France en Algérie. Celle-ci informe que la plupart de ces demandes de visa proviennent de Tizi Ouzou et de la wilaya de Béjaïa avec une moyenne d'un millier de dossiers par année. Environ un millier ont un emploi ou une occupation (préemploi, filet social, initiatives individuelles…) ce qui donne une moyenne de 2 500 diplômés actifs soit une moyenne de 50%. Selon le vice-recteur, l'université de Tizi Ouzou a engagé des mesures pour améliorer l'insertion des étudiants. Il s'agit entre autres de la création d'une interface avec le secteur utilisateur afin de former selon la demande du secteur économique et d'assurer par la même une meilleure intégration des diplômés. Cette interface a permis le recrutement de quelques étudiants par des entreprises dont une étrangère qui a recruté quelques majors de promotion, ajoute le représentant de l'université de Tizi Ouzou. Par ailleurs, l'autre mesure consiste en la création d'un incubateur par la mise en place de mécanismes qui vont aider les jeunes diplômés à créer leurs propres entreprises, ce projet est encore au stade de la réflexion et se fera en collaboration avec des universités étrangères.