Constat n Au niveau international, il est de plus en plus reconnu que les bibliothèques numériques représentent un champ de développement et de recherche clef. La Bibliothèque numérique berbère (BNB) se situe dans ce même cadre de projet. C'est au cours du 1er Workshop international de 2 jours sur la numération (BNB), la normalisation et l'e-learning qui se tient depuis hier au Complexe la Corne d'Or de Tipasa que les chercheurs débattent de ce thème. La rencontre est organisée par le Centre national pédagogique national de l'éducation et de la formation, en partenariat avec la Maison des sciences de l'homme Paris-Nord, l'université de Paris-VIII, l'UFC et Djaweb-Algérie Télécom. «Ce workshop portera, selon le directeur du Centre pédagogique et linguistique d'enseignement de tamazight, le Dr Abderrezak Dourari, sur le développement de l'information numérique et la réduction de la fraction numérique entre les pays du Nord et ceux du Sud en matière de recherche notamment dans la culture berbère. «Nous voulons mettre des connaissances à la disposition des gens comme la "touiza" à … long terme. Si on n'a pas de documents, on ne peut rien faire en matière de normalisation de la langue amazighe. La numération aidera à l'accès facile à tout chercheur avec livres virtuels où qu'il soit dans le monde à moindre coût», a-t-il indiqué. Dans sa communication, le professeur Saleh Imad du département hypermedias (Université Paris-VIII), a souligné qu'aujourd'hui, il est de plus en plus reconnu au niveau international que les bibliothèques numériques représentent un champ de développement et de recherche clef pour l'avenir. «Ces documents numériques vont de la version électronique de livres et de périodiques offerts par les éditeurs traditionnels à des manuscrits, des photos, des cartes, du son et tout document similaire numérique jusqu'à des bases de données électroniques scientifiques et savantes.» Basées sur cet objectif, ces bases de données concerneront la Bibliothèque numérique berbère (BNB) qui se veut, selon le Dr Ouahmi Oudbrahim, docteur en sciences du langage, «comme projet citoyen dans le sens où elle vise le large public. Elle impliquera sur le terrain et de plusieurs manières, des citoyens dans l'élaboration des ressources partagées au service de la culture, de l'éducation et de la formation.» Le projet de la BNB est localisé, selon lui, en Ile-de-France. Il s'agira, expliquera-t-il, de mettre à la disposition des citoyens gratuitement des contenus numériques de qualité. «La mise en ligne d'ouvrages et de corpus oraux relatifs au domaine berbère va s'appuyer sur des normes et standards pour préserver la diversité culturelle en lien avec l'histoire et la mémoire», a-t-il expliqué en indiquant que la BNB se place dans le dialogue interculturel et la coopération scientifique et culturelle entre les pays du Nord etceux du Sud.