Résumé de la 2e partie n Landru, qui se fait passer pour un riche négociant, n'est en réalité qu'un escroc et un criminel. Après avoir volé sa première victime, il la tue, ainsi que son fils. Dans un petit appartement parisien, en cette froide journée de février 1915, une femme regarde par le balcon. Elle semble attendre quelqu'un, mais personne ne vient. Elle soupire et retourne à sa place, auprès de ses enfants. — c'est papa que tu attends ? demande l'aînée des enfants, une fille. — je ne comptais pas beaucoup sur sa visite ! — mais tu l'attendais… La mère soupire de nouveau. — oui… Un petit garçon intervient. — pourquoi papa ne vient-il pas ? — c'est la guerre, dit la mère. — mais papa ne fait pas la guerre ! — je sais, mais il travaille… — je voudrais bien le voir, dit le petit garçon. A ce moment-là, la sonnette repentit. — c'est papa ! — ne te fais pas trop d'illusions, c'est sans doute le propriétaire qui vient réclamer le loyer. Elle va ouvrir la porte. Le petit garçon saute aussitôt de joie. — papa ! — Charles ! La jeune femme n'en revient pas. — Ça alors, si je m'attendais à ta visite ! Landru sourit. — c'est une surprise, n'est-ce pas ? Il va vers la jeune femme et l'embrasse. — ne m'en veux pas, Catherine… Il y a trop de policiers dans les rues, j'ai peur de me faire arrêter ! Il embrasse les enfants, puis ouvre le cabas qu'il a ramené. Il y a des cadeaux pour tous et, pour Marie-Catherine, une belle montre. — oh, c'est joli ! — Elle est en argent ! La jeune femme ne fait pas attention aux initiales figurant sur le bracelet : J.M.C. la montre appartenait à Jeanne-Marie Cuchet, que Landru vient d'assassiner… Landru sort son portefeuille et remet une liasse de billets à sa femme. — tu règles le loyer et le reste c'est pour la nourriture et les enfants ! — tu n'en gardes pas pour toi ? — je me débrouillerai… — tu devrais faire attention, les contrôles sont renforcés… — ne t'inquiète pas, je ne me ferai pas prendre ! (à suivre...)