Résumé de la 1re partie n Henri Désiré Landru invite une jeune veuve dans sa villa de Vernouillet. Il lui propose de venir habiter chez lui et, dans la foulée, lui promet le mariage. Jeanne Marie Cruchet revient une seconde fois dans la villa, puis une troisième et une quatrième fois. La relation avec Landru devient plus intime et la jeune femme ne doute pas un moment qu'il ne va pas tarder à l'épouser. Mais elle a un secret et elle voudrait le révéler à son prétendant. — cher Désiré, je dois t'avouer quelque chose… — Oui ? dit Landru. — j'ai un fils de dix-sept ans ! L'homme fronce les sourcils. — ce fils n'est pas à ta charge ? — non, il travaille dans une lingerie ! — parfait… Il ne constituera pas pour nous un obstacle ? — non, non, il accepte tout ce que je fais ! D'ailleurs, il est au courant de notre liaison ! — c'est parfait ! Nous l'inviterons à venir prendre le thé avec nous… Et, puis, je pourrai lui trouver un meilleur travail ! Pour cette veuve, c'est une véritable aubaine ! Non seulement, Landru va l'épouser, mais aussi, il va s'occuper de son fils ! Mais Landru a d'autres projets… — j'ai des projets d'aménagement de la maison, dit-il un jour. A moins qu'il n'ait parlé d'un besoin pressant pour mener une affaire. En tout cas, il demande de l'argent à la jeune femme. – je mets tout ce que je possède à ta disposition ! — ce ne sera qu'un prêt, avertit Landru. — qu'importe, puisque nous allons vivre ensemble ! Elle lui remet tout son argent, et Landru passe alors à la seconde phase de son projet. Bien entendu, la maison ne lui appartient pas, puisqu'il l'a juste louée. Ce n'est pas un négociant et l'argent qu'il demande, il ne le destine ni à des aménagements ni à une affaire. Il veut juste escroquer la femme. Mais Landru n'est pas un simple escroc qui, une fois son but atteint, disparaît : c'est un criminel, qui préfère ne pas laisser de témoin. Après avoir fait main basse sur le compte en banque de la malheureuse Jeanne Marie, Landru l'invite, ainsi que son fils, André, chez lui. Il se montre particulièrement chaleureux avec l'adolescent. — bienvenue, tu peux me considérer désormais comme ton père ! Il commence par tuer la mère puis le fils. Comme il ne peut se débarrasser des cadavres, il les découpe en morceaux. Puis, patiemment, pendant plusieurs jours, il les brûle dans la cuisinière. Bien que la maison soit isolée, les voisins les plus proches perçoivent les odeurs pestilentielles qui s'échappent de la cheminée de Landru. Mais personne ne semble en être gêné, personne ne songe à porter plainte. (à suivre...)