n Fadhila Ammour, professeur à l'Ecole nationale supérieure de l'hydraulique (Ensh) de Blida, estime que la réutilisation des eaux usées traitées est une alternative incontournable qui permettra de résorber partiellement le déficit en ressources hydriques. Cependant, ajoute-t-elle, il faut qu'il y ait une stratégie de réutilisation qui tienne compte des facteurs économiques, sanitaires et environnementaux. «Il faudrait s'assurer de la qualité des eaux usées épurées et les Step (stations d'épuration) devraient se porter garantes de la qualité de cette eau, notamment du point de vue microbiologique et physicochimique (métaux lourds...), ainsi que son impact sur le sol et les produits agricoles», suggère-t-elle. A noter que l'épuration permet de débarrasser les eaux usées de la majorité des matières polluantes qu'elles contiennent, telles que le sable, le gravier, les minéraux (ammoniaque, phosphate...), les matières organiques (urée, sucre, protéines...), les micro-organismes de différentes espèces (bactéries...).