La ville de Tizi Ouzou s'est transformée en un immense chantier et ce, depuis le lancement des travaux de mise à niveau des viabilisations et d'aménagement urbain. Les désagréments causés par les travaux peuvent être supportés par les citoyens qui ne demandent que la fin de l'anarchie qui règne au niveau du centre urbain, car quand les chantiers s'éternisent la patience des habitants s'amenuise. Hier, le directeur de l'urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya a organisé un point de presse autour du programme de son secteur. A propos du programme 2007 pour la mise à niveau des viabilisations (AEP, assainissement, eaux pluviales, aménagement de surfaces…), il dira que 90 études ont été lancées, 75 approuvées par le comité technique de wilaya et 71 avis d'appels d'offres lancés. Les travaux porteront sur une surface globale de 3 300 ha pour 176 sites. Concernant l'aménagement des plages, des travaux ont été engagés depuis plus d'une année, un énorme retard est enregistré. Le DUC dira que les travaux sont en voie d'achèvement pour les plages de Tassalast, Feraoun, la plage centre de Tigzirt et la plage Caroubier Sidi Khelifa d'Azeffoun. Pour les plages Petit Paradis et celle du centre (Azeffoun) les travaux traînent toujours.Selon le directeur de l'urbanisme, «il s'agit de grands travaux qui nécessitent du temps», et d'ajouter que pour l'année prochaine, il est prévu une connexion du front de mer de la plage centre jusqu'à Feraoun au port. La connexion entre le port et Tassalast a été déjà réalisée. Les travaux de réaménagement du square 1er -Novembre du centre-ville de Tizi Ouzou enregistrent également un retard qui est dû, selon le premier responsable du secteur, à la masse importante de béton qu'il fallait démolir. Cette phase est achevée et l'entreprise est en train de réaliser les aménagements, a-t-il souligné. Autre problème pris en charge par la DUC : celui des glissements des terrains. Les plus importants sont ceux qui touchent la ville de Aïn El-Hammam et le site des bungalows de Tigzirt pour lesquels des études ont été engagées par deux bureaux d'études un français et un algérien dont les travaux devraient commencer incessamment. Par ailleurs, d'autres glissements de terrain de moindre importance mais qui doivent être pris en charge car représentant une menace pour les populations, touchent 22 villages à l'instar du village Iknache d'Iflissen. Pour ce faire, des études ont été également engagées.