Résumé de la 4e partie n Le frère monte sur le dos de l'aigle qui dit avoir vu la rivière Jaune où la fée – son épouse – vit... Arrivés au sommet de la grande montagne, d'où l'on peut voir le Pays Etincelant, l'aigle dit : «Si tu t'assois sur la peau et donne un coup de fouet, elle s'envole comme un oiseau et t'emmène où tu le désires. Si tu mets le bonnet de feutre, personne ne peut te voir car tu seras invisible comme l'est le diable. Si tu ordonnes au maillet de frapper, il endort tout, même une armée. Lui ayant appris tout ce qu'il fallait, l'aigle reprend son vol, laissant là le jeune homme. Comme les rochers sont très hauts et abrupts, il se laisse glisser un peu car il n'ose pas monter sur la peau, mais perdant bien vite courage, il grimpe dessus et donne un cou de fouet. Il s'envole comme un avion et arrive au-dessus de la Rivière Jaune où il voit, avec stupéfaction, sa femme, habillée en officier, en train de faire parader des soldats. Il descend de la peau, se cache un peu à l'écart, enfile le bonnet de feutre et ordonne au maillet de frapper. Tous les soldats tombent endormis. La jeune fée, les voyant s'écrouler les uns après les autres, essaie de les relever, mais en vain, alors elle retourne chez elle, le jeune homme sur ses talons. Au palais elle demande un café puis s'interroge sur ce qui vient d'arriver aux soldats et ce qu'elle dira à son père. On lui apporte le café, le jeune homme invisible le prend doucement, le boit et remet aussitôt la tasse à sa place. Portant la tasse à ses lèvres, elle s'aperçoit que celle-ci est vide, appelle les serviteurs qu'elle sermonne et demande un autre café. Elle se rend chez son père pour le mettre au courant et celui-ci comprend tout : «Ma fille, attention, il y a un étranger parmi nous, c'est un homme, c'est peut-être ton mari. Ces gens-là n'abandonnent pas leur femme, ils sont fidèles. Mon fils, où es-tu ? Ne cache pas ton secret, montre-toi ! Alors le jeune homme, retirant le bonnet de feutre, retrouve apparence humaine. Le père qui est magicien et sait que le Padichah des Oiseaux les a mariés dit : «Ma fille, vois combien l'homme est fidèle. Désormais ce pays t'est défendu, tu n'auras plus ton talisman, tu iras vivre avec ton époux.» Quelques jours plus tard, ils montent sur la peau et, d'un coup de fouet, arrivent chez le Padichah des Aigles, où ils restent deux nuits... Puis ils vont chez le Padichah des Lions... Enfin, ils se rendent chez le Padichah des Oiseaux qui les marie encore une fois et dit : «Désormais la peau n'est plus un talisman, elle ne peut voler. Il vous faut attendre le Laurier Volant.» Trois mois plus tard, ils s'envolent sur les branches du Laurier, avec un sac d'or, et rentrent chez eux. Aujourd'hui ils vivent encore heureux avec leur enfant.