Résumé de la 2e partie n Le frère tombe amoureux d'une fée qui ne vient qu'une fois par an sur l'île où il se trouve. Entre-temps, il envoie à sa sœur un sac de pièces d'or... Dans les contes, le Nouvel An arrive plus vite. Ce jour-là, le Padichah des Oiseaux dit au garçon : «Ce soir, c'est le Nouvel An, les jeunes filles viendront se baigner. Prends ces clés, ouvre le loquet, mais laisse la porte fermée, et regarde par le trou de la serrure. Elles viendront toutes les trois, se déshabilleront et plongeront dans l'eau. Aussitôt tu ouvriras la porte et tu prendras la robe de celle dont tu es amoureux. Elle te suppliera de la lui rendre, mais surtout ne te laisse pas convaincre et garde-la. Si tu la lui rends, elle s'en ira.» Il fait comme le lui a conseillé le vieillard et dérobe la robe de la plus jeune. Les deux autres, se transformant en pigeons, prennent leur vol, pendant que celle-ci supplie le garçon qui ne cède pas. Le soir même le Padichah des Oiseaux les marie. Le nouveau marié met à son cou en amulette la fameuse robe pour que sa bien-aimée ne puisse pas s'enfuir. Les jours passent... La fée attend un bébé. A nouveau, le jour du Laurier arrive. Le vieillard place deux sacs d'or sur l'arbre volant et fait monter les jeunes mariés sur les branches. Le temps de fermer les yeux et ouvrir la bouche, ils sont déjà devant la maison de la sœur aînée, mais il y a eu tant de changements que le garçon ne la reconnaît pas et n'ose frapper à la porte. Le lendemain matin, en ouvrant ses fenêtres, la maîtresse de maison reconnaît son frère et le fait entrer avec sa jeune femme. Comme il s'étonne de toutes ces transformations, elle lui raconte l'histoire du sac d'or. Il lui montre ceux qu'il a amenés avec eux, alors elle comprend tout. Ils s'étreignent, s'embrassent, et il confie l'amulette à sa sœur en lui racontant son aventure. Trois mois plus tard la fée met au monde un garçon. Mais la pauvre meurt d'ennui, elle ne rêve que de s'amuser et se promener, elle pleure et gémit. Quelquefois, elle chante d'une voix si belle que tout le monde veut l'entendre. Un jour, la femme du nouveau padichah, accompagnée des vizirs et de leurs épouses, lui rend visite et la supplie de chanter. Elle accepte à condition qu'on lui rende l'amulette qui est au cou de sa belle-sœur. Quand celle-ci, qui préparait le café revient pour l'offrir aux invités, on lui prend de force l'amulette pour la donner à la jeune femme qui, toute heureuse de retrouver sa robe, leur chante une belle mélodie. Puis, abandonnant son enfant de quarante jours, elle part en disant : «Si mon mari veut me trouver, je serai à la Rivière Jaune.» Et sur ces bonnes paroles, elle se transforme en pigeon et s'envole. (à suivre...)