Données n En Algérie de 2008, il existe 59 000 prisonniers, 5 000 enfants nés abandonnés et 18 millions de célibataires. Selon les résultats d'une étude menée en 2007 par M Tiliouine Habib de l'Université d'Oran auprès d'un échantillon de familles à Bayedh et Oran , la cohésion familiale est plus grande dans les familles habitant les villes. Ces conclusions rendues publiques hier à l'hôtel El Aurassi lors de la première journée du colloque national , de deux jours sur la famille et l'éducation en Algérie , ont surpris ceux qui croient que les liens familiaux et la cohésion sont plus importants dans les familles résidant des zones rurales. D'autres intervenants comme Rahmani Mansour de l'Université de Skikda et Aissa Tahar de l'Université d'Alger ont analysé avec des chiffres à l'appui les phénomènes et les fléaux sociaux touchant à la famille et à la société en général. Selon ces recherches , la famille algérienne moderne est devant cinq défis : les délits,le suicide,la drogue , l'avortement et enfin l'immigration clandestine. En Algérie de 2008, il existe 59 000 prisonniers, 5000 enfants nés abandonnés et 18 millions de célibataires. Dans son intervention, Mohamed Boudhrifa , président de laboratoire de l'ergonomie à l'Université d' alger a expliqué que la relation société - famille est importante dans l'interactivité sociale. D'autres conférenciers ont tenté d'expliquer le phénomène de la cohésion sociale au sein des familles algériennes. Il est à noter également que d'autres thèmes sur les conflits au sein de nos familles et l'influence des relations conjugales sur l'éducation des enfants, les effets des médias et surtout la télévision sur l'éducation des enfants ont été traités durant les travaux des ateliers installés l'après midi, D'autres conférenciers et des connaisseurs des affaires de la famille et de l'éducation familiale étaient attendus aujourd'hui pour apporter d'autres éclaircissements et explications sur le rôle de la société civile pour aider la famille,le phénomène de la sociabilité sociale,les effets des NTIC sur l'éducation des enfants, le contexte socio -économique et la famille,la violence et les troubles pathologiques et le manque de la communication au sein de la famille. A signaler enfin qu'initiée par le ministère délégué chargé de la famille , cette rencontre est organisée en collaboration avec le ministère de l'enseignement supérieur et du laboratoire de l'ergonomie de l'Université d'Alger. Noura Sadia Djaafar et Djamel Ould Abbas , respectivement ministre déléguée chargée de la famille et ministre de la solidarité nationale ont souligné dans leurs brèves interventions au cours de l'inauguration de cette rencontre , l'importance des thèmes proposés au débat portant sur «la famille algérienne et l'éducation , entre la continuité et la rupture».