Le nouveau code de la presse adopté par un comité ministériel de la fédération des Emirats arabes unis ne prévoit plus de peines de prison pour les journalistes, indique-t-on lundi de source officielle. Le texte, encore un projet qui doit être avalisé par le conseil consultatif et signé par le président des Emirats pour avoir force de loi, ne comporte que des amendes pour les affaires de diffamation et autres délits de presse. Par contre, les journalistes sont toujours passibles d'amendes pouvant aller jusqu'à 100 000 dirhams (27 000 dollars), alors que les publications qui violent les dispositions de la loi peuvent s'exposer à des amendes allant jusqu'à un million de dirhams (270 000 dollars). En septembre 2007, le Premier ministre fédéral et émir de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rached al-Maktoum, avait décrété que les journalistes ne devaient plus être condamnés à la prison pour leurs activités professionnelles. Il réagissait à la condamnation, pour diffamation, à des peines de prison de deux journalistes, un Indien et un Egyptien. Il avait à l'occasion appelé à l'adoption rapide d'une nouvelle législation sur la presse.