Les longs-métrages en compétition au Festival du film arabe, qui se déroule à Oran continuent de défiler sur l'écran de la salle de cinéma Es-Saâda (ex-Colisée). Les cinéphiles oranais ont été conviés mercredi, ultime jour du festival, à deux productions cinématographiques d'Egypte et du Maroc, respectivement El-Djazira de Shérif Arafa et Cœurs brûlés de Ahmed El-Mamouni. El-Djazira (Egypte), inspiré de faits réels, traite du problème de la drogue et de sa relation avec le terrorisme, à travers l'histoire de Mansour (Ahmed Al-Sakka) un «baron» de la drogue qui prend en otage sa communauté pour assouvir sa soif de pouvoir, que lui procurent ses activités illégales. Cœurs brûlés, film marocain, avec En attendant Pasolin en compétition pour «L'Ahaggar d'or» invite le téléspectateur sur un autre registre, à savoir les relations difficiles entre un vieil homme mourant et son neveu, jeune émigré ayant réussi sa vie à Paris. Signalons, que ces deux films figurent parmi une quinzaine d'autres œuvres cinématographiques programmées durant cette manifestation dont la clôture est prévue ce jeudi. Une cérémonie de remise de «L'Ahaggar d'or» devant consacrer le meilleur film ayant recueilli les faveurs du jury, présidé par le comédien et scénariste syrien Doraid Lahham, clôturera cette deuxième édition.