Le festival international du film arabe d'Oran est parvenu à se positionner comme grand rendez-vous du cinéma, a souligné jeudi l'actrice égyptienne Najwa Fouad. "Le festival d'Oran mérite une mention spéciale. “J'ai eu beaucoup d'échos sur les deux précédentes éditions, ce qui m'a donné d'ailleurs l'enthousiasme à venir à Oran pour participer à cette troisième édition", a-t-elle déclaré à l'APS. Selon l'acteur syrien Djamel Souleimane, le festival d'Oran s'est forgé une bonne réputation. "Le choix des films était intelligent et la programmation nous a permis de voir plusieurs projections, qu'on ne peut voir que dans les salles de cinéma à caractère commercial", a-t-il dit. La compétition pour "l'Ahaggar d'Or" a été très disputée, a-t-il ajouté en affirmant que le festival d'Oran a été "agréable", avec une conviction que les prochaines éditions seront meilleures. La jeune actrice marocaine, Najet Khaïrallah a estimé que le festival international du film arabe à Oran est sur le bon chemin. "Je découvre que c'est un grand rendez-vous cinématographique arabe compte tenu de la qualité des films projetés. C'est aussi un carrefour d'échanges entre les artistes arabes, les réalisateurs et les acteurs", a-t-elle déclaré. Dans le même contexte, elle a annoncé: "je suis très contente de la proposition qu'on m'a faite pour jouer dans un film algérien". Houda Ibrahim, critique libanaise a souligné, pour sa part, que le public a marqué une présence encourageante pour les organisateurs et les cinéastes, observant un retour heureux des cinéphiles dans les salles. "Non seulement le rendez-vous d'Oran a prouvé son aura, mais je peux vous affirmer que le taux de fréquentation des salles a étonnamment augmenté cette année par rapport aux deux autres éditions", a-t-elle souligné. Elle a indiqué également que la troisième édition du festival international du cinéma arabe d'Oran a réussi à mettre en compétition, pour "l'Ahaggar d'Or" deux nouveaux films sur les 12 projections parmi les plus récentes. Il s'agit du film algérien "Voyage à Alger" d'Abdelkrim Bahloul, projeté en ouverture du festival et "La longue nuit" du réalisateur syrien Hatem Ali, présenté mardi à Esaada (ex-Colisée). Les organisateurs du festival ont réussi à trouver les moyens pour attirer les meilleures productions, a-t-elle noté. Selon le cinéaste algérien et organisateur Saïd Ould Khelifa, le public a donné "son imprimatur" et l'objectif "du pari au défi" a été atteint.