Riposte n Comme il fallait s'y attendre, les responsables de la section échecs de l'Omse n'ont pas tardé à réagir aux accusations du père de Boudiba Mohamed Chakib, joueur de ce club. Suite à l'article publié dans notre édition du mercredi 2 et jeudi 3 juillet 2008 sous le titre «Agressé et mis à la porte par son entraîneur», accusation portée par le père de Boudiba Mohamed Chakib, échéphile de l'Olympique Moustaqbal Sahel El-Djazaïr (Omse), l'entraîneur, le DTS et le président de la section échecs de ce club sont montés au créneau et ont décidé de passer à notre rédaction pour apporter un certain nombre d'éclaircissements au sujet de cette affaire. Dans un rapport détaillé, adressé au président du club, Yahiaoui Abderrahmane, le directeur technique de section (DTS) a dénoncé le comportement des deux athlètes Boudiba Mohamed Chakib et Mammeri Fouad, lors du dernier Festival des jeunes talents sportifs qu'a abrité l'hôtel Le Grand Bleu à Tipaza. Selon le DTS, les deux athlètes ont gravement enfreint le règlement intérieur de la section en ne respectant pas le programme d'entraînement et de récupération convenu avant la compétition. En effet, les deux athlètes auraient outrepassé les consignes données par les entraîneurs de se reposer dans leurs chambres respectives en allant se promener en compagnie de filles rencontrées sur place et se baigner sans aucune autorisation. Cette absence, ayant été remarquée par les entraîneurs, a obligé ces derniers à aller chercher les deux adolescents et leur signifier de regagner leurs chambres. C'est à ce moment-là que l'athlète Boudiba, en présence du président de la section Ibbou Sid Ali, a commencé à proférer des insultes et des propos diffamatoires. «Je vais m'engager à cause de vous», «Vous êtes des oppresseurs», «Mettez une enseigne sur le fronton du club : club féminin» ou bien «Toi (à l'entraîneur Yahiaoui Abdelkrim) restes ici, tu n'as pas le droit d'entrer dans ma chambre», sont entre autres les phrases prononcées par le jeune Boudiba. Devant cet état de fait, et afin de préserver l'esprit serein qui régnait au sein du groupe et de ne pas perturber la concentration des athlètes, les responsables de l'Omse décidèrent de retirer les deux joueurs de la compétition et de les renvoyer chez eux. Et c'est le président de section en personne, Ibbou Sid Ali, qui a eu la charge de les raccompagner à leur domicile en taxi. Par conséquent, les deux athlètes passeront en conseil de discipline qui statuera sur leur cas. Par ailleurs, les responsables de l'Omse regrettent que le père de Boudiba n'ait pas pris la peine de venir s'enquérir de cette situation auprès des dirigeants du club qui lui auraient donné les explications nécessaires au lieu de verser dans la diffamation. Ces mêmes dirigeants sont doublement déçus de recourir à la justice pour se défendre d'autant que le jeune Chakib a fait toutes ses classes à l'Omse où les entraîneurs n'ont jamais lésiné sur les efforts pour assurer une éducation exemplaire et une formation de qualité pour leurs athlètes. La note de la fédération est claire l A travers une note (datée du 22 juin 2008 et portant référence n°842/FAJE/SG/2008), la Fédération algérienne des échecs a tenu, tout en leur souhaitant la bienvenue, à rappeler aux accompagnateurs des joueurs présents au regroupement national des jeunes talents sportifs qui s'est déroulé à Tipaza le respect de la discipline qui doit prévaloir lors des compétitions et du règlement intérieur du centre. La Faje a également rappelé la responsabilité de chaque accompagnateur sur le comportement de ses athlètes pendant et en dehors de la compétition, particulièrement la plage où il y a lieu d'interdire toute baignade. Le document, dont nous détenons une copie est signé par le secrétaire général A. Belaïd. C'est dire que le président Ibbou Sid Ali, en sa qualité de directeur de la compétition, Yahiaoui Abdelkrim, l'entraîneur, et son frère Yahiaoui Abderrahmane, le DTS, étaient dans leur droit de faire régner l'ordre et la discipline au sein des associations présentes et chez les athlètes.