Résumé de la 5e partie n Grâce à la bague, le fils du Padichah retrouve sa bien-aimée qui revient vivre en cachette dans sa chambre... La fiancée, qui ne cessait d'envoyer des cadeaux à son promis, finit par exiger le mariage. On commence donc les préparatifs, et chaque fois que sa mère achète le nécessaire pour la future mariée, le garçon fait de même pour la fille... Enfin, le jour du mariage arrive... Pendant que, chez elle, la fiancée se pare, le garçon, dans sa chambre, aide la fille à se préparer... Un peu plus tard, on bat le tambour et la fille du vizir monte aux appartements de son époux, où elle découvre avec étonnement une autre mariée qui attend, mais elle n'ose rien demander... Le soir le garçon entre, et, sans un regard pour celle qu'on lui a fait épouser, se dirige vers la fille pour soulever le voile qui recouvre son visage. Au milieu de la nuit, il se lève, descend aux cuisines allumer le four et jette la fille du vizir au feu, tout comme celle-ci y avait jeté le chandelier... Selon la coutume, le lendemain des noces, la famille du marié devait envoyer à celle de la mariée un mouton farci. C'est pourquoi le garçon sort la fille du vizir du four, la met sur un plateau qu'il recouvre d'une pièce de tissu, et au matin il le fait porter chez les parents. Vous devinez leur effroi en découvrant cela. Aussitôt, ils viennent se plaindre au padichah de la conduite impardonnable de son fils qui, en guise d'excuses, répond : «J'ai agi exactement comme ils ont agi envers la jeune fille que voici. Ils l'ont jetée aux flammes, alors moi j'ai fait de même pour leur propre fille.» On célèbre les noces avec la fille du chandelier, et neuf mois plus tard, elle met au monde un enfant. Pendant quarante jours, sa belle-mère reste auprès d'elle pour l'aider et le quarante et unième jour, elle retourne chez elle. Une nuit où l'enfant pleure, la jeune femme se lève pour l'allaiter, mais comme cela ne le console pas, elle se met alors à chanter une jolie berceuse pour l'endormir. Le vieillard (celui qui avait vendu le chandelier au fils du padichah), qui avait pour habitude de se promener la nuit en volant dans les airs, passait justement par là et reconnaît la voix de la fille. Au matin, il descend au village avec sa canne (sans elle, il ne peut entrer nulle part), entre chez l'épicier, choisit deux ou trois choses, et part en oubliant volontairement sa canne, sans que l'épicier s'aperçoive de rien. (à suivre...)