Résumé de la 6e partie n Le fils du Padichah réussit à se débarrasser de sa fiancée et épouse la fille cadette du bûcheron. Mais le vieillard auquel son père l'a vendue, retrouve cette dernière et planifie sa vengeance... La nuit venue, le vieillard appelle sa canne qui lui ouvre aussitôt la porte, puis il change de vêtements et sort dans la rue. Il rencontre un chien, prend sa vie et la met dans une boîte. Il rencontre un homme, prend aussi sa vie et la met dans la boîte. Ainsi ; il arrive jusqu'au palais. Là, il prend encore la vie de deux gardes et les met dans la boîte. Il s'introduit au palais et, du bas jusqu'en haut, il prend la vie de tout le monde, le padichah, sa femme, leur fils, les domestiques, les chiens et les chats, etc. Il réveille la fille : «Lève-toi, espèce de chienne ! Où que tu ailles, tu es à moi dorénavant. Personne ne peut te sauver, car il n'y a plus personne en vie dans le palais, ils sont tous morts et aucun ne peut ressusciter. Allez, lève-toi donc ! Donne-moi les habits de marié qui sont dans la malle, je vais les mettre. Après tu allumeras le feu et tu mettras dessus le chaudron plein de poix. Tu verras, je vais te jeter dedans.» A peine a-t-il prononcé ces paroles qu'en haut le bébé se met à pleurer. Le vieillard, qui avait oublié de prendre cette vie-là, ordonne à la fille de monter l'allaiter et de descendre aussitôt. Au lieu de cela, elle tente de réveiller les gens en les piquant avec une aiguille, mais en vain. Il ne lui reste plus qu'à allaiter son enfant. Jusqu'à ce que la poix soit bouillante, elle monte plusieurs fois pour essayer de réveiller les gens et allaiter son enfant. La troisième et dernière fois, elle se dit : «De toute façon, Je suis perdue, personne ne peut m'aider, il ne ne reste qu'à bien allaiter mon enfant.» Or dans sa chambre, suspendus dans une cage que le vieillard n'avait pas vue, se trouvaient des rossignols qui se mettent à gazouiller et à parler entre eux : «Il a ramassé les vies et les a mises dans une boîte qu'il a posée là sur le dessus de la cheminée. Dommage qu'elle n'en sache rien. Autrement, elle ouvrirait la boîte, tout le monde se réveillerait et se lèverait.» Heureusement, la fille connaissait le langage des oiseaux. Aussitôt, elle laisse son enfant, se précipite vers la boîte et l'ouvre. Tout le monde se réveille en gémissant et en se plaignant. Personne ne comprend rien à ce qui vient d'arriver. La fille raconte toute l'histoire et leur dit de descendre vite. En bas, le vieillard, dans ses beaux habits de marié, est assis près du chaudron. Ils le saisissent et le jettent dans la poix bouillante. Le padichah est si joyeux qu'il décide de célébrer à nouveau les noces de son fils et de sa femme... Ils vivent encore et sont heureux...