Plusieurs participants au colloque organisé, début juin, par la commission des affaires étrangères de l'Assemblée populaire nationale (APN), sur la communauté algérienne établie à l'étranger, ont souhaité que ce rendez-vous se renouvelle au moins une fois par an. «Il est grand temps d'organiser ce genre de colloque qui permet d'établir un contact direct entre les représentants de la communauté algérienne établie à l'étranger et les autorités algériennes», affirme Akli Milouli, un des membres fondateurs de l'espace franco-algérien, cité par l'Aps. La raison ? «Cette rencontre nous permet d'exprimer en toute liberté nos préoccupations et nous donne un réel espoir quant à l'intérêt que nous porte l'Etat algérien et à sa tête Abdelaziz Bouteflika», ajoute-t-il. «J'ai l'impression que ce sont de véritables ponts qui sont en train de se construire entre l'Algérie et nos pays d'accueil», affirme Smaïl Lasmi, industriel établi en France depuis plus de quarante ans. «Ce genre de colloque apaise, un tant soit peu, le sentiment d'éloignement que ressentent les Algériens installés à l'étranger», estime-t-il. La déclaration finale des participants au colloque mentionne le souhait de voir cette manifestation reconduite au moins une fois par an. Non invitée au colloque, l'union des algériens en France et en Europe (Uafe) a déploré que cette manifestation «ait été organisée en catimini, en dehors de toute concertation et communication en direction de notre émigration et des principales organisation la représentant». Dans ce sens, l'Uafe rappelle que «les assises de l'émigration», organisées en 1995, «ont été malheureusement marquées par l'improvisation et les méthodes bureaucratiques».