Résumé de la 4e partie n Le prieuré de Borley a été remplacé par un presbytère. Son premier occupant, le révérend Henry Bull, se croit victime d'hallucinations. Les phénomènes continuent à se produire : bruits contre les murs, objets soulevés, apparitions… Le révérend Bull apprend aussi la légende du moine cistercien et de la nonne ainsi que leur fin tragique. Un jour, au moment où il s'attendait le moins, par une belle journée d'été, alors qu'il regardait par la fenêtre, il entend un bruit de carriole… Il n'aperçoit rien, mais les bruits et surtout les cris sont très proches. «j'ai dû rêver !», se dit le moine. Mais au fur et à mesure que les années passent, les «fantômes» apparaissent. On peut ainsi voir la carriole, débouchant près du prieuré, conduite par un cocher sans tête. On voit également le moine et la religieuse, extraits par des paysans excités, qui demandent, en vociférant, leur mort. Puis c'est le moine qui est pendu à la branche d'un arbre, puis c'est la jeune femme qui est conduite dans le prieuré, au milieu de pleurs et de supplications. — pitié… Vous êtes aussi impitoyables que cela ? Le révérend est ému aux larmes. Il serait bien intervenu s'il pouvait faire quelque chose. Mais il sait qu'il ne peut changer le passé et que ce spectacle irréel est peut-être le fruit de son imagination… Le révérend finit par prendre goût au ballet des fantômes. Il se construit même une dépendance par où il peut guetter leur apparition. Ils n'apparaissent pas toujours, mais quand ils le font, le spectacle dure une bonne partie de la nuit. Si le révérend s'est habitué aux fantômes et prend du plaisir à assister à leur défilé, sa famille, elle, est plutôt dérangée. — j'ai encore reçu une assiette ! Le révérend tente da la rassurer. — tu l'as mal rangée, et elle a dû tomber ! — non, non, elle a été projetée par une main invisible ! Les enfants, devenus pour la plupart adultes, se plaignent également. — Nous ne pouvons plus dormir… Nous sommes réveillés par des bruits infernaux ! Le révérend sait bien de quoi il s'agit, mais comme pour sa femme, il tente de rassurer tout le monde. — les rats… — les rats ne peuvent faire un tel boucan… — nous recevons aussi des objets sur la tête ! Quant aux domestiques, ils ne parviennent pas à supporter l'ambiance surnaturelle du presbytère : ils demandent tous leur démission ! Et, par là, ils renforcent l'idée que le presbytère de Borley est vraiment hanté. (à suivre...)